Poils sur le ventre la poitrine et dos comment s'en débarrasser rapidement

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Astrid.e

Message » Dernière réponse le 23 février 2025, 15:45

Bonjour,

J'ai des poils sur le ventre, la poitrine et aussi sur le dos, comment faire pour s'en débarrasser le plus rapidement et définitivement. Je fais de l'hirsutisme. Pouvez vous m'aider à régler mon problème d'hyper-pilosité sur ces parties de mon corps.

Je vous en remercie par avance

Astrid.e

Invité

Message » 31 mai 2020, 10:06

J'ai 15 ans et depuis mes 11 ans j'ai de l'hirsutisme. A cet âge ma dermato a dit que j'étais trop jeune pour des traitements mais elle n'a pas fait grand chose pour m'aider, elle ne m'a pas prise au sérieux, pour répondre à ta question aucun traitement ne marche, on est condamné à VIE !
J'ai entendu que diane était dangereux, à 14 ans j'ai vu une autre dermato et elle m'a prescrit de l'androcur quand j'ai vu que ça arrêtait mes règle, je l'ai arrêté (j'ai du prendre des médoc pour que mes règles reviennent) et j'apprends il n'y a pas longtemps que androcur avait des effet d'infertilité et c'est un traitement à vie. Moi je voulais juste être NORMALE, avoir un mec plus tard, des enfants et tout, cet hirsutisme m'a rendu dégoûtante, un tel de manque de confiance et je suis devenue une méchante avec les hommes par peur de m'attacher (l'hirsutisme me bloque complètement je suis grave complexée). C'est un automatisme chez moi et quand je vois qu'il y en a ça fait 18 qui supportent ça, je comprends pas comment vous faites, comment vous gardez espoir alors que AUCUN traitement ne marche ?

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Invité

Message » 31 mai 2020, 11:01

Dieu merci, je me sens moins seule ! Je ne vous connais pas personnellement et pourtant, je vous aime tellement déjà !

Je viens à peine de découvrir ce forum et toutes vos petites réponses, que je me sens déjà moins... extraterrestre.

Agée seulement de 18 ans, je souffre d'hirsutisme également. J'insiste sur le "je souffre" car psychologiquement, je le vis très mal. J'ai honte de moi. Quand je me regarde dans le miroir je ne vois que ça, des poils.
Cela est apparu chez moi il y a 4/5 ans. J'ai commencé à voir mes bras se recouvrir naturellement de poils, puis sur mes fesses, vers mon dos... J'ai vu aussi mon visage attraper cette saleté au dessus de mes lèvres, vers mes joues. Je pensais que ce n'était rien, je pensais qu'on avait tous et toutes le droit d'être différent. Que la nature m'avait voulu comme ça et puis c'est tout. En plus j'étais en couple et amoureuse donc rassurée qu'on puisse m'aimer comme je suis. Mon copain m'a quitté, et les années sont passées. Les remarques de mes camarades ont commencé à m'atteindre de plus en plus. Personne ne pouvait s'empêcher de regarder mes bras en se demandant si j'étais vraiment une fille. Je me suis moi-même demandée si je n'étais pas hermaphrodite. Je me regardais de partout. J'étais perdue, déprimée. Je me détestais tellement. J'étais ma plus grande ennemie.
En terminale, année où je me suis découvert une grande passion pour la philosophie, j'ai voulu écouter cette phrase qui dit que changer le monde ne dépend que de nous personnellement. Je voulais changer mon monde. Devant les autres, j'ai toujours été cette fille qui se montre heureuse et folle, la joie de vivre. Grande illusion. Grande carapace. Grande fragilité.
Voilà quelques mois que je suis amoureuse d'un garçon qui a su m'accepter comme je suis. Faut dire aussi qu'il est portugais donc je me suis cachée derrière lui pour m'affirmer. En vérité, il m'aide beaucoup à m'accepter.
Je cherche désormais des solutions pour lutter contre ces poils qui ont fait de mes années lycée un cauchemar. J'ai commencé par la décoloration, pour moi ça a été un véritable miracle notamment pour mes bras et mes lèvres. J'ai découvert la cire qui a retardé la repousse de mes jambes de 3 jours (rasoir) à environ 2 semaines (oui c'est pas beaucoup vu comme ça mais pour moi on arrive à la révolution). Ceci dit il me reste ces saletés de parasite entre les fesses, sur la poitrine, sur les joues, sur les doigts, un petit peu sur les pieds (j'épile mais ça fait autant mal qu'une punaise sous le talon). Bref, c'est toujours l'enfer.
Merci Internet de m'avoir fait croisé votre chemin car grâce à vous j'ai de nouvelles idées pour changer. J'ai pris rendez vous chez le dermato et s'il me conseille cette fameuse pilule que tout le monde bannit, je saurais quoi lui répondre. Je vais essayer cette technique à la menthe, et je vais voir ce que cela donne. J'espère pouvoir faire de ma pince à épiler une rendez vous hebdomadaire et non plus quotidien.
J'espère que mes mots en soulageront certaines comme moi je l'ai été en lisant ce forum.
Gros bisouuuuus à toutes les warrior du poil !

ino

Message » 31 mai 2020, 11:24

J'apporte mon témoignage : pour ma part, ça s'est aggravé brutalement, passé 32 ans (après une aggravation modérée à l'âge de 30 ans). J'ai une hyperandrogénie, et TOUS les symptômes se sont aggravés, pas uniquement la pilosité. J'ai commencé à avoir des poils au mention, notamment.
Je pense que ce genre d'évolution peut être liée à un gros stress, par exemple. Si seule ta pilosité s'est aggravée, c'est plus étonnant, peut-être que c'est dû à la prise d'un médicament ? Essaie de voir s'il ne peut pas y avoir une cause particulière qui peut être à l'origine de cette aggravation soudaine.

Pour les filles qui ont un problème de SOPK, c'est le plus souvent lié à l'hygiène de vie (alimentation déplorable, consommation de produits laitiers, etc.), il faut d'abord agir sur ce problème avant toute autre chose. Il est absurde de prendre un traitement hormonal, qui va intoxiquer le corps davantage, alors qu'il est déjà gravement intoxiqué.

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Ounie

Message » 31 mai 2020, 11:59

J'ai 33 ans et j'ai toujours été poilue et toutes mes sœurs sont comme moi à des zones différentes. Nous c'est l’hérédité. Et c'est comme ça !

Je connais bien tous les problèmes que vous traversez, manque de confiance en soi, on se cache, on pense qu'aucun homme ne voudrait sortir avec nous, on refuse même des invitations à sortir, etc…

J'ai donc eu dans un 1er temps un traitement Androcur, supers résultats, mais ultra déprimée.. A quoi ça sert de ne pas avoir de poils mais d'être plus malheureuse qu'avant :mrgreen: J'ai donc arrêté.

Ensuite, LASER sur le visage : Ça m'a enlevé les gros poils noirs et drus mais j'ai eu une repousse paradoxale. Je suis donc accroc au produit décolorant poils visage...
Il faut savoir que le laser est déconseillé sur les zones hormonodépendantes (visage, haut des bras, ventre, seins, fesses, cuisses, presque partout quoi LOL !)

Après quelques recherches, j’ai notamment vu que le thé vert et la menthe avait des effets bénéfiques contre l’hirsutisme. A tester.
Moi j’ai décidé de prendre du SAW PALMETTO + EXTRAIT DE GATILLIER en gélule. Ces plantes permettent (à long terme) une régulation des hormones. Enfin, je ne suis pas médecin, vous pouvez vous renseigner sur internet. Je viens de les recevoir, à tester également.

Par contre, j’ai trouvé aussi une solution :idea: – la meilleure – c’est de s’accepter comme on est… Oui c’est facile à dire, mais j’ai décidé de ne plus focaliser sur ces problèmes de poils indésirables. Et depuis, bah j’ai toujours les mêmes poils, mais je le vis beaucoup mieux !
Je suis toujours à raffut de méthode et de solution, mais honnêtement, je refuse que mes poils m’empêchent de tomber amoureuse, de me baigner à la mer ou encore de bronzer en bikini…

Mesdames, Mesdemoiselles, je vis dans un pays où les femmes ne s’épilent pas, ni les jambes, ni les aisselles et ont souvent des poils disgracieux sur le visage… Enfin disgracieux pour nous car ici, les hommes ADORENT les femmes poilues... Oui oui je vous assure ! Tout est une question de culture.

Il y a des faits qu’on ne peut pas changer, mais on peut changer la façon de les vivre au quotidien !

Je précise : j’ai des poils au visage, ventre, entre les seins, autour des aréoles, etc…. Mais je reste femme, sexy et glamour ! Na !

Ne focalisez pas, ça ne sert à rien. Bon courage à toutes.

Invité

Message » 31 mai 2020, 12:46

J'étais intéressée par la crème Vaniqa, mais on m'a dit que c’était uniquement pour des poils de type duvet et pas des gros poils bien noirs, tu confirmes ?

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Jjul

Message » 31 mai 2020, 13:08

Effectivement, ça fait du bien de ne pas se sentir seule et de se reconnaître dans vos messages.
L'hirsutisme est un phénomène complexe et multifactoriel mais je crois qu'il existe quand même quelques points communs.
Le poids et l'alimentation sont me semblent ils centraux.
Pour ma part je faisais beaucoup de sport, j'ai arrêté du jour au lendemain après mon bac, j'ai commencé à faire la bringue, à prendre la pilule par intermittence et c'était le début du cauchemar, des poils partout sur le visage.
J'ai essayé le laser, quinze séances mais ça repoussait quand même (contrairement à mon compte en banque!) ma dermato m'a orienté vers un endocrinologue et androcur.. Je l'ai pris trois mois mais à cause d'effets secondaires j'ai arrêté. Ce n'est pas la solution selon moi.
Il y a peu j'ai été enceinte et j'ai fait du diabète gestationnel, donc plus de sucre lent et rapide, j'ai perdu du poids, juste trois kilos, et j'ai observé une très nette amélioration.
Aujourd’hui j ai repris ces kilos et c'est reparti comme en quarante, il y a donc forcément un lien causal entre les deux.
Je pense donc arrêter le lactose, faire du sport et en attendant faire de la lumière pulsée au niveau du visage, car ça facilite quand même la vie, pendant un mois pas besoin de s’épiler et c'est carrément moins cher que le laser par contre c'est vrai il y a la repousse paradoxale mais je prends ça comme une épilation non définitive mais plus adaptée que tout autre.
Nous avons tous un poids idéal pour notre corps, pour que notre système endocrinien puisse fonctionner normalement, le tout c'est de réussir aà écouter son corps et de tout mette en œuvre pour lui apporter ce dont il a besoin. Le bon sens est parfois ce qu'il y a de plus efficace !
Je suis partante pour le jeun !

Li3

Message » 31 mai 2020, 14:15

J'ai passé ma matinée à lire tout vos messages dans lesquelles je me suis reconnue. Les remarques à l'école, au travail .... C'est tellement dur !!! Des fois je renonce, je me dis, je préfère rester seul qu'avoir un jour un Homme qui voit tous ces poils !!!! Pourtant bon j'ai déjà eu qq petits copains qui n'ont apparemment rien remarquer et d'autres qui ne se sont pas gêné pour limite me quitter pour Ca !!! Mais bon je vois que certaines sont mariées et ont des enfants. Ça me redonne tellement espoir. Parce que des fois je suis tellement mal limite en "dépression" à cause de ça, j'en pleure et je ne rêve que d'une seule chose VIVRE DANS MA CHAMBRE ne plus avoir à en sortir alors que je n'ai même pas 20 ans encore !!!!!!! Mes copines non pas de problèmes, ma mère ne comprend pas mon mal être et je ne sais pas à qui m'adresser !!!

Merci de me lire les filles, je suis desolée je n'ai aucune solution à vous apporter mais ça m'a aidé à me vider de vous raconter ma vie un peu ....

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Invité

Message » 31 mai 2020, 14:33

Je viens de passer un bon moment à tout lire. J'ai le même problème que vous. J'ai 47 ans et depuis l'âge de 14 ans je suis obligée de retirer les poils de mon visage, cou et poitrine avec une pince. J'ai aussi une moustache et énormément de poils sur les bras, les jambes, les seins, bref partout, que j'épile avec l'appareil électrique. Après les 35-40 ans j'en ai eu plus. Je suis obligée d'utiliser la pince à épiler sur le menton deux fois par jour. Par contre cela ne m'a empêché d'avoir un mari qui n'a jamais fait des remarques sur mes poils (il est un amour) même si je me plains à chaque jour de ces affreux poils que je déteste. Mais je n'ai pas réussi à avoir un enfant malgré tous les traitements (fiv).

Mon taux d'hormones est très très légèrement élevé et l'endocrinologue ne voit pas raison d'utiliser une médication pour cela. Je suis donc dépendante de la pince à épiler et obligée d'avoir une quinzaine de minutes au moins pour les enlever avant de partir au travail le matin. Le soir avant de dormir avec mon chéri, je me repasse la pince.

Je vais essayer la menthe, car j'en ai marre de ces poils durs et très noirs et maintenant j'en ai aussi des blancs. Une horreur !

Le paradoxe est que ma mère n'a même pas besoin de s’épiler. Elle n'a même pas des poils au maillot et sur les jambes. Juste quelques uns aux aisselles qu'elle s’épilait tous les trois mois, car ils poussait très très lentement. Mais j'ai su récemment qu'une tante côté paternel a aussi des poils comme moi. Mais je n'ai vu que sur son menton et pas beaucoup. Elle les cache très bien.

Je souhaite en finir en utilisant un traitement naturel.

Je reviendrai pour parler de la menthe. De mon côté je l'achèterai ce week-end au marché bio.

J'aimerais dire aux jeunes filles qu'il faut vivre la vie malgré cela. Je n'ai jamais cessé de me faire draguer ou d'avoir des copains à cause de ça. Je m’épilais avec l'appareil électrique deux fois par semaine et le visage tous les jours mais jamais me cacher de la vie et de la vue des gens. La vie est précieuse et courte et il faut essayer d'être heureuse malgré cette cochonnerie de poils. Mon unique regret et de n'avoir pas réussi à avoir un bébé, mais ça arrive à beaucoup de monde.

Courage !!!!

Jade04

Message » 31 mai 2020, 14:56

Je souffre énormément à cause de tous mes poils surtout les poils situés sur mes joues et dans mon dos. Pour celles qui ont effectué une cure à base de menthe ou autre, pouvez vous me dire quels sont les résultats obtenus. Merci de votre réponse.

Invité

Message » 31 mai 2020, 15:06

Je m'écarte maintenant un peu du sujet, mais si comme moi vous vous préoccupez de votre santé / bien-être et qu'en même temps vous avez un budget à tenir tous les mois, je vous conseille de prendre une minute pour lire la suite et faire le même test que moi :

Depuis plusieurs années, comme beaucoup d'entre vous, je paie une mutuelle, et comme chaque année je constate que les prix augmentent malheureusement plus vite que mes revenus :( Vous allez me dire, c'est normal que les prix augmentent, les médicaments et les soins coûtent de plus en plus cher ...

:idea: Sauf que cette année, j'ai décidé de vérifier par moi même si c'était le cas pour toutes les mutuelles. Et là surprise : en comparant le prix de ma mutuelle à d'autres, et ce pour des niveaux de garanties strictement équivalents, je constate une différence de tarif SIGNIFICATIVE (et ce même pour des mutuelles connues, je ne parle pas ici de nom inconnu).

J'ai donc changé de mutuelle après plusieurs années de fidélité aveugle ! Si comme moi, vous souhaitez vous aussi faire rapidement ce type de test / comparaison et décider ensuite de changer ou non, utilisez gratuitement le comparateur de mutuelle santé suggéré dans cette discussion ici :D

Gemma

Message » 31 mai 2020, 15:30

Chouette discussion, très rassurante!
Pour ma part j'ai été consulter une endocrinologue pour une augmentation de la pilosité et de la transpiration, ainsi qu'une difficulté à perdre du poids (3 ans de psychotropes, 20 kgs de pris).
Elle m'a fait faire une écho pour voir si SOPK il y avait, négatif (ouf!), et une prise de sang qui a révélé un taux de testostérone légèrement plus élevé que la normale. Elle m'a donc fait une ordonnance pour Androcur Provames, que je devrais en principe commencer dans 1 mois.
Sauf que j'ai lu tellement de témoignages négatifs dessus que j'ai peur de le prendre. 20 kgs de pris m'ont suffit, j'ai déjà assez de mal à les perdre pour risquer d'en prendre davantage avec ce traitement. Et puis de manière générale je suis quelqu'un qui prône le naturel, je suis végétalienne, je ne prends quasi pas de médicaments, pas de contraception hormonale etc, donc ça me gêne vraiment de faire subir ça a mon organisme.... ça fait 3 ans que j'ai arrêté mon traitement psychotrope et depuis ce temps, j'ai fait un long chemin pour soigner mon corps de tout ça et vivre en harmonie avec :)
En cherchant des liens entre alimentation et testo, j'ai trouvé pleins d'articles de muscu masculine ou les types cherchaient à augmenter leur testo, donc j'ai fait la liste de ce qui était proscrit (donc qui réduit l'hormone) hahah! Ils déconseillaient donc la réglisse, le soja, l'huile de lin, la menthe et le thé vert (et l'alcool il paraît ! ). En revanche les crucifères augmenteraient la testostérone (brocolis, chou... dommage, j'adore! ). Bon après ça reste des suggestions, dans ce domaine aucune grande étude n'a rien prouvé mais c'est toujours ça de pris. :)
Je pense consulter une deuxième endocrino, que ma mère a consulté pendant 25 ans, pour lui faire part de mon inquiétude, et éventuellement me prescrire un bilan sanguin plus poussé, en plus d'un nouveau test de la testostérone (wow, belle allitération ;) ) d'ici à un mois, en changeant mes habitudes alimentaires pour voir si ça a un effet. Éventuellement voir avec un dermatologue pour un traitement au laser (si hirsutisme, je crois que c'est en partie pris en charge. Et pour le coup je suis prête à dépenser un peu d'argent pour ça...).
Voilà pour ma petite histoire :)

Sinon, une fille demandait si l'une d'entre nous avait décidé de s'en foutre et laisser pousser ses poils. Je trouve ça intéressant. Pour ma part, je me sens mieux sans poils, j'aime avoir la peau lisse, mais je ne vois aucun problème pour une femme à rester poilue. Chacun fait ce qu'il entend de son corps et ce n'est pas à des dogmes de société inscrits dans l'inconscient collectif de nous dicter qu'une femme doit être imberbe. :)
J'ai vu dans cette discussion beaucoup de jeunes filles dire que leurs poils leur gâchent la vie. Vous savez les filles, à l'adolescence il y a beaucoup de jugement pour tout et n'importe quoi, si t'es pas un yeti, t'es grosse, ou bien pleine d'acné, ou bien t'as des bagues, ou bien t'es plate comme une planche, ou tes cheveux sont trop frisés , ou ton front est trop grand, ou t'as un doigt de pied tordu etc... tout et n'importe quoi je vous dis, hahaha! Les critiques ont l'importance qu'on leur donne ! Ça peut paraître un peu couillon dit comme ça mais c'est vrai ! Pourtant je vous comprends, j'ai 20 ans, donc je sais de quoi je parle ;) soyez pleines de vie, rigolez, trouvez vous une passion, sortez rencontrer du monde, plaisez vous que ce soit au naturel ou en vous faisant coquettes, etc...et vous verrez que vos poils passeront au second plan!
Riez en ! Quand une pote me dit "ah bah va falloir repasser le rasoir la" en rigolant parce que mes jambes commencent à piquer un peu, je sors une réplique second degré en rigolant moi aussi avant de passer à autre chose, comme si je m'en foutais. En soi ça me saoule un peu de m’épiler si souvent mais si en façade tu t'en fous, les gens n'y prêtent plus attention!
Avant je faisais un 36, maintenant, à cause du traitement psychotrope sus-cité que j'ai pris, j'ai 20 kgs de plus. Je me considère grosse, les gens me trouvent pulpeuse dans le sens sexy. J'ai juste trouvé des robes qui mettent en valeur ma morphologie en 8, et je ne focalise pas dessus. Je m'éloigne du sujet initial de ce topic mais tous ces boulets qu'on s'attache nous même aux chevilles....la majorité des autres s'en foutent. J'ai une copine indienne qui du coup a une hypertrichose "ethnique", donc comme des pattes sur les joues, poils en haut et bas du dos etc...ça ne l'empêche pas de faire science po, d'avoir une vie sexuelle sympa etc...

Trouver des solutions à ses tracas, oui, mais ne vous laissez pas bouffer la vie :)

(Mon dieu, quand je pense que je comptais faire court au début, je me suis bien emballée hihi! )

Invité

Message » 31 mai 2020, 15:46

J'ai moi même accouché il y a 2 ans, et remarque une augmentation de ma pilosité (déjà bien présente), notamment sur le menton que je n'avais pas avant, de quoi me déprimer encore plus.

Ali- !

Message » 31 mai 2020, 16:00

sirine a écrit :Oui j'ai essayé androcur, cela diminue la pilosité a 80% mais pas totalement et le minimum qui reste devient très fin.
Je dois prendre ce traitement aussi, mais quand tu dis que cela diminue la pilosité, c'est valable même à la fin du traitement ou au contraire ça revient ?

Inconnu

Message » 31 mai 2020, 17:29

Je viens de lire vos messages et j'avais envie de parler aussi, je suis très jeune (12 ans) et je viens de remarquer que j'avais de l'hirsutisme, j'ai commencé à pleurer car au début je ne pensais pas que ça pouvait être si grave, je suis encore au collège, donc j'ai forcément piscine et j'ai vraiment honte. Ma mère ne me comprend pas, elle dit que c'est rien mais moi ça me complexe vraiment c'est horrible. Je me rase même si ça empire mais c'est la seule solution, vous n'auriez pas des traitements pas chers à me conseiller s'il vous plait ?

manu7.

Message » 31 mai 2020, 18:00

C'est un vrai soulagement de ne pas être seule avec ce problème gênant !
Pour ma part, je mets ça sur les suites de ma grossesse et du stérilet m* car avant, certes j'étais poilue mais quand même pas à ce point sur le visage !
Du coup, j'ai commencé la pince à épiler, grave erreur, et lorsque je tente la cire, j'ai des boutons... grrr
Je vais tenter la menthe, je vous remercie pour le tuyau, puis en parler à mon médecin traitant car la réaction de ma gynéco lorsque je lui en ai parlé : "c'est auprès de ta mère qu'il faut te plaindre" (merci de votre aide!)
Merci pour vos témoignages, je vais me mettre aussi à mâcher des feuillages (menthe) ! et reviens vers vous !

Emy10

Message » 31 mai 2020, 19:50

Moi je veux parler de mon expérience, après mon accouchement j'ai eu beaucoup de poils torse et visage. En faisant attention à ma consommation de sucre (et en ayant perdu du poids) les poils ont disparu, même l'acné a diminué.

Toinou

Message » 31 mai 2020, 20:22

Je suis content de pouvoir vous lire. Personnellement je suis un homme mais mon hirsutisme m'a valu des remarques pendant l'adolescence. J'adore lire vos expériences et j'espère que la mienne peut aussi vous permettre de prendre du recul. Désolé si je suis trop long, ne vous vous sentez pas obligé de tout lire.

Aujourd'hui, j'ai 25 ans, c'est de pire en pire, les poils recouvrent ((littéralement) ma peau sur mon ventre, mon torse et mes jambes, les fesses. J’essaie de diminuer ma pilosité sur le ventre avec un appareil de lumière pulsée, mais ça ne marche pas vraiment. J'ai encore d'autres poils qui arrivent de partout, ils commencent à s'étendre autour de mes aisselles et dans mon dos (ce qui n'est pas très pratique pour s'épiler, alors j’essaie en vain de les retirer un par un à la pince. C'est assez comique à voir, hahahahaha !) Sur mon visage je passe mon temps à me raser (mais dans la même journée, ça repousse déjà) et je me concentre dans le cou, pour être propre un minimum et je me suis contenté de tondre ma barbe quotidiennement (je laisse tomber le combat, ça repousse tellement vite c'est inutile), je me fais aussi l'inter sourcil, sinon j'aurais une barre sur le front (et j'aime bien garder mon expressivité).

Malheureusement chez les hommes, c'est très courant d'être poilu, même si c'est de moins en moins bien vu en France. Et l'hirsutisme est plus difficilement reconnu médicalement (donc les traitements remboursés c'est pas pour nous). Je rêve d'épilation laser en permanence et je sais que si un jour j'en ai les moyens j'en ferai. Peut être qu'il faudrait que j'ose une consultation, pour demander d'être reconnu médicalement, mais j'ai trop honte.
J'ai aussi une dentition un peu bancale à cause d'une petite malformation de la mâchoire et je suis un peu gras sur les bords. Je ne danse pas, je ne me baigne pas, je hais faire des photos de moi, mais ce n'est pas l'envie qui me manque. J'ai juste encore trop mal face au regard des autres même si je voudrais m'en foutre. Et le plus dingue, c'est que je pense que mon propre regard fait que je me néglige et que je pourrais être vraiment mignon avec un peu plus d’efforts et de confiance en moi.

Tout ça pour dire que je pense complexer encore un bout de temps aussi, mais qu'il faut qu'on garde espoir et qu'on soit fier de nous.

Le truc le plus important, c'est que je me bats dans ma vie pour faire des choses que j'aime, me réaliser et rendre mes proches heureux. C'est beaucoup plus compliqué et gratifiant que d'avoir un beau physique pour moi. C'est ce qui me permet d'être heureux quoi que soit mon corps. Je contrebalance dans le reste, dans une recherche plus spirituelle que matérialiste. J'espère que vous trouverez aussi des satisfactions qui vous permettront de vous dire que vous n'êtes peut être pas une bonne personne qui fait des miracles de bonté (comme une sainte) ou une "fille bonne et sexy", mais que vous pouvez être une belle personne qui cherche à s'épanouir et rendre les gens heureux autour d'elle.

Physiquement, j'ai eu beaucoup de mal à plaire surtout quand on commence à voir ma peau (pourtant elle n'est pas recouverte par de la fourrure non plus), psychologiquement ça ne permet pas non plus d'avoir de l'assurance et je n'étais pas un séducteur de base. Je ne suis pas le mec musclé, bronzé, avec une peau douce et quelques poils bien virils sans trop dépasser, on a compris. J'ai eu quelques grosses blessures sentimentales et d'estime de mon physique à cause de quelques filles qui ne voyaient pas plus loin que ce que la TV leur mettaient dans le crâne. Elles n'ont d'ailleurs pas évolué, et sont avec des mecs qui sont au choix : possessifs, qui les ignorent, les frappent, ou qui ne veulent rien de sérieux (mais ce sont des BCBG heureusement quand même... ^^').
J'ai donc compris que toutes les filles belles ne sont pas pas intelligentes (cela va de soi mais il faut le mettre en pratique pour l'assimiler).

Et puis un jour j'ai croisé un fille qui me plaisait beaucoup, très intelligente (perso j'aime bien les filles vives), et en plus plutôt canon. J'ai eu la trouille de ma vie une fois de plus à l'idée de me faire rejeter ou qu'elle se moquerait de moi. Mais j'ai eu envie de garder espoir en mes chances en comptant sur ma différence (et tout ce qui faisait que j'étais pas un mec stéréotypé et superficiel) et en la possibilité qu'elle le soit aussi. On a un peu flirté, c'était très maladroit, mais ça faisait vraiment du bien de la côtoyer. Et puis si ça ne marchait pas, je me suis dit on s'en remet toujours "tant bien que mal", on garde la tête haute et on se dit "tant pis pour l'autre"...

Aujourd'hui c'est la femme de ma vie, et nous sommes pacsés. Je n'imaginais même pas pouvoir avoir une vie de couple avant elle.

@line

Message » 31 mai 2020, 21:01

Inconnu a écrit :Je viens de lire vos messages et j'avais envie de parler aussi, je suis très jeune (12 ans) et je viens de remarquer que j'avais de l'hirsutisme, j'ai commencé à pleurer ...
Attention ...si jeune, ne focalises tu pas sur une pilosité peu marquée .Comment peux tu dire que tu as de l'hirsutisme ; où et comment se manifeste t il ?

Invité

Message » 31 mai 2020, 21:23

Bonjour à toutes et si vous venez d'apprendre que vous êtes atteintes d'hirsutisme...bienvenue dans le club ! Vous voilà désormais en marche contre la lutte acharnée contre ces poils qui gâchent la vie !

Evidemment quand je parle de poils, je ne parle pas de ces 2 ou 3 petits duvets qui sont normalement présents chez une femme. Non non, j'entends bien par là des poils longs, très noirs et drus apparents dans des zones normalement glabres chez les femmes. Alors si certaines viennent se plaindre ici pour quelques petits duvets sur la lèvre supérieure, détournez vous de ce forum dédiés aux vrais soumises à l'hirsutisme ! A nous maintenant les hirsutes, combattantes depuis des longues années...Voilà une de plus dans ce cauchemar sans fin. Je me retrouve dans tous vos témoignages. La nature ne m'a pas gâtée de ce côté là. Ca faisait un moment que j'attendais un forum comme celui-ci qui pouvait me garantir que je n'étais pas la seule dans cette situation. Je me sens pas du tout féminine, je ne peux pas me regarder dans un miroir sans verser de larmes et me dire "POURQUOI MOI?". Mais essayons de relativiser, il y a pire que nous et puis ne laissons pas ces saloperies nous gâcher la vie ! Pour commencer, je suis comme vous, très très très très très poilue. Cela a commencé du haut de mes 6 ans (des poils assez foncés sur les bras et les jambes). QUOI ? A 6 ANS,??? Hélas...oui :'( Vers l'âge de 11 ans, lorsque la puberté apparut (merciiii les hormones !), j'ai découvert des poils assez fins sur les fesses et entre les fesses, le ventre, le bas du dos (qui était du duvet mais assez visible étant très brune à la peau très blanche). Je n'ai jamais songé à ce duvet de peur d'empirer les choses et qui pour moi n'étaient pas normal mais que voulez-vous...quand on est jeune on ne pense pas trop à son apparence. J'ajoute à ça de l'acné qui persiste toujours à l'heure actuel. Est-ce lié? Je pense que oui !
A 18 ans, suite à des dérèglements de cycles menstruels, LE CALVAIRE ! J'avais l'impression que ça empirait. Un duvet noir sur la poitrine et entre la poitrine. Je suis déjà très fournie en poils absolument sur tout le corps ! Recouverte de ces horreurs je me sens comme un singe et autant vous dire que ça impacte énormément sur le moral, surtout quand on est entourée de filles à la peau lisse...comme c'est injuste !
Je ne pouvais pas supporter mon indifférence de type masculine. J'ai donc sauté le pas et décidé d'en parler à mon médecin qui, comme la plupart, trouvait ça exagéré et essaie d'arranger le truc avec les pilules. Mais hors de question d'aggraver mon cas. J'ai donc passé un examen sanguin pour contrôler si tout se passe bien du côté de mes hormones. Prochaine étape, consultation chez un endocrinologue pour pousser un peu plus, creuser, déterrer ce qui me cause tout ça.

En attendant, je voulais être comme tout le monde, lisse et féminine? Qu'ai je fait ? J'ai épilé à la cire mon duvet sur le ventre et sur les fesses, pensant que ça n'empirerait pas. Et bien FAUX. Le duvet du ventre s''est transformé en poils trèèèèès longs et fournis. Idem sur les fesses. Comment peut-on vivre en étant comme ça ? Devoir se cacher de partout pour ne pas se faire traiter de yéti... J'ai également fait la PLUS GROSSE ERREUR de toute ma vie...Enlever le duvet du visage..et maintenant je me retrouve avec une pilosité atroce que je ne peux plus supporter rien qu'en y touchant. En somme, je me répugne. Quand j'y pense parfois que certains gars sont moins poilus que nous je me dis que la vie est mal faite, que je devrais songer à me transformer en homme. On se sent condamnée à vie dans ce corps animal. Et pourtant je suis sûre que la plupart d'entre vous, êtes de jolies femmes !
Je vois que certaines d'entre vous n'ont pas eu de bonne expérience avec le laser du fait de la repousse paradoxale. En effet le laser n'agit que sur le poil et non le duvet. En revanche, pour moi elle constitue la meilleure solution. Sinon, assez parlé, je suis venue vous apporter une petite alternative : épilation à la cire + huile de souchet ou éventuellement de la crème GUTTO faite pour ralentir la pousse du poil, qui à force d'épiler et d'appliquer cette crème fait disparaître la pilosité. Si vous n'avez jamais entendu parlé de cette astuce miracle, il s'agit d'une crème à base d'huile de fourmis que les femmes du moyen orient utilisaient pour enlever leur pilosité. En réalité ce n'est pas réellement de l'huile de fourmis mais de l'acide formique. Comment ça marche ? Alors tout d'abord STOP aux rasoirs ! Epilez-vous à la cire puis appliquer cette crème en massant pendant 10 min afin de la faire pénétrer dans le bulbe pileux. Recommencez cette opération tous les soirs pendant 5 jours. Lorsque le poils repousse, recommencez jusqu'à affinement et disparition du poil.

Si certaines d'entre vous l'ont testé, quels ont été vos résultats ? Hormis cela, quels sont vos solutions pour atténuer le problème ? Car on sait qu'il ne disparaîtra jamais... J'attends vos réponses et je vous soutiens du fond du cœur car je sais ce que vous ressentez. Force à nous les filles BISOUUUUS

Invité

Message » 31 mai 2020, 21:47

J’ai 28 ans. J’ai lu vos messages et je suis dans la même situation que vous depuis quelques années déjà.
Cela a commencé après le bac, j’ai arrêté de faire du sport, j’ai pris du poids et à partir de ce moment là j’ai eu un gros problème de santé SPOK qui a déclenché ma pilosite excessive c'est à dire que j’ai des poils sur tout le corps épais et drus sur les jambes et plus fins mais bruns sur tout le reste (sauf les paumes, le dessus des pieds et des mains mais sur les doigts aussi), le visage c’est pire que tout puisque tout le monde le voit et c'est très brun : menton, joues entre la fin du sourcils et le début du cheveux ... partout !!
J’ai vu un dermato pour rien, un endocrinologue qui a voulu me mettre sous androcur mais j’ai refusé car je suis mariée depuis maintenant 3 ans et je veux un bébé mais je n’y arrive pas. Le gynécologue refuse de m’aider tant que je n’ai pas perdu de poids car il est persuadé d'après la taille de mes poignets que je suis une « fausse grosse » je cite . Et que pour mes problèmes de poils et de SPOK je dois à tout prix faire de l’exercice physique .... bref pour vous dire surtout ne prenez pas ANDROCUR et n’utiliser pas de menthe, ça active la circulation sanguine, donc la pousse ...
j’adopte pour épilation la cire orientale (ça gomme la peau en même temps) elle me fait le corps entier mais mon porte monnaie n’est pas d’accord pour le laser je n’y pense pas, car vu que j’envisage une grossesse avec les hormones ça peut repousser et je suis très chochotte je neveux pas souffrir deux fois du laser.
Donc les filles je vous conseille de faire du sport ( même de la marche) boire beaucoup d’eau et garder toujours une pince à épiler dans son sac, après j’ai envie de vous dire c’est la nature de toute évidence !!

Ju_97

Message » 31 mai 2020, 22:05

J'ai des poils aussi sur tous le corps, qui restent encore un duvet mais assez épais, et plus les jours passent plus je vois des poils noirs apparaître..
Mon gynécologue m'a prescrit diane 35 en me disant que j'aurais des résultats d'ici 3 mois, mais j'aimerais savoir si il faut que je m’épile en même temps où si (cela paraît débile) mes poils vont tomber tout seul ?

Merci pour vos réponses :)

Rose101

Message » 31 mai 2020, 23:13

Je ne sais pas si je suis atteinte d’hirsutisme ou si c’est simplement génétique car mon père est très poilu. Mais j’ai des poils sur quasiment tout le corps expecté le menton et le cou et je le vis très mal. Je m’auto dégoute et me demande pourquoi je suis né comme ça surtout que, comme mes cheveux, les poils sont très et épais. Je n’ose pas trop montrer mon corps et chaque jour j’ai peur quand je parle à quelqu’un car je crains qu’il remarque mes poils. A une époque je me rasais carrément les bras, les mains et même les doigts car mes poils vont jusque là . J’ai récemment arrêté pour tenter de m’assumer mais chaque jour je dois lutter pour ne pas me raser. Pour le ventre je n’y ai jamais touché comme pour le duvet au dessus de ma lèvre par crainte de les faire ressortir davantage. Chaque jour est une lutte continuelle pour moi pour tenter de m’accepter.

laMi

Message » 1 juin 2020, 00:00

J'ai le meme problème, j'ai des poils sur mon corps et chaque jour je cherche une manière de les enlever. Pour le moment, je n'utilise que le rasoir et après rasage j'ai des gros boutons et des démangeaisons. Malgré ça je préfère les enlever que de les voir toujours. J'ai toujours caché mes poils à mon copain car je les rasais chaque fois quand on a rendez vous et maintenant dans 4 mois nous allons nous marier et j'ai plus peur que jamais parce que si on doit vivre ensemble, il verra l'évolution de mes poils. C'est pourquoi je veux tout faire pour tout enlever et ne plus en avoir avant mon mariage. Merci de partage avec moi une solution.

Miss28

Message » 1 juin 2020, 09:56

Actuellement dans le même cas que cette personne du forum, je suis assez soulagée de voir que je ne suis pas la seule à être dans ce cas, c'est pas tous les jours facile de vivre avec ça car pour une fille c'est pas normal d'avoir une pousse de poils intense mais après faut faire avec, la vie nous a conçu comme ça. Après si des personnes veulent en parler avec moi c'est pas de refus, ça fait l'occasion de faire de nouvelles connaissances :) Puis pour parler de mon parcours j'ai été voir un endocrinologue qui m'a prescrit Spironolactone mais ce traitement ne fonctionne qu'avec la pilule et impossible de prendre ce traitement car mon endocrinologue m'a demander d'arrêter la pilule pour faire une prise de sang et depuis 3 mois je n'ai pas mes règles donc je ne peux pas commencer le traitement et cela m'énerve. Du coup j'ai été voir mon gynéco il m'a dit que mes ovaires avaient sans doute du mal à fonctionner donc j'ai pris un médicament à prendre pour les faire revenir mais toujours rien.. cela m'interroge beaucoup.

S2

Message » 1 juin 2020, 10:40

J'ai 22 ans et je suis dans le même cas que vous, poils sur le ventre et sur la poitrine entre les seins... Je suis aussi passée par toutes les moqueries pendant ma scolarité et le manque de confiance en soi qui me plombe encore trop souvent le moral aujourd'hui...
Cependant, je pense qu'on est beaucoup plus qu'on ne le pense dans ce cas là les filles et qu'on est surtout victimes de l'image de femmes totalement imberbes que nous renvoie la société ! Mon copain, avec qui je suis depuis un moment, n'arrête pas de me rassurer et de me dire qu'il ne voit pas les poils comme un problème, que toutes les copines qu'il a eu avant moi avaient elles aussi des poils sur le ventre ou sur la poitrine et que ça ne le choque pas.
Personnellement je pense qu'il y a trop de pression sur l'apparence des femmes dans la société. Certains hommes sont plus ou moins poilus, certains sont même imberbes (et tout le monde s'en fout!), je pense que c'est la même chose pour nous : certaines sont plus ou moins poilues et ça ne devrait pas poser de soucis non plus !!
Après bien sûr je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, moi-même je ne m'assume pas du tout, je fais tout pour cacher mes poils, aller à la plage par exemple est une épreuve horrible et je souffre de manque de confiance en moi... Mais j'essaye de me dire que je ne suis pas seule, de m'entourer de gens qui ne jugent pas par l'apparence et je me dis qu'au final ce sont "juste" des poils, ça ne devrait pas être si grave que ça!
En tout cas bon courage à vous, vous n'êtes pas seules !!

Léna 49

Message » 28 juillet 2023, 17:52

Malheureusement l'épilation par électrolyse est réservée aux petites zones dans mon centre laser (je ne sais pas chez vous). Du coup, je fais l'épilation laser avec un risque de repousse. C'est très efficace mais ça demande pas mal de séances et donc de temps. Avec un certificat de mon médecin et des analyses de sang j'ai pu avoir une prise en charge par la sécu et ça c'est cool. J'ai aussi un traitement hormonal mais qui ne suffit pas à lui seul. Il faut vraiment que vous consultiez endocrino et dermato pour avoir un traitement adapté à votre cas.

Laure 94

Message » 23 février 2025, 15:45

Tout ça est à voir avec un médecin (endocrino, dermato). Il se peut qu'on te prescrive un traitement oral hormonal (ou anti-hormones) et que tu puisses bénéficier de séances d'épilation laser. C'est long mais les résultats sont bons, pour moi en tous cas. J'ai 17 ans et je commence seulement à m'autoriser les décolletés par exemple (juste un tshirt manches longues col V, n'abusons pas !). J'ai été suivi au centre de laser Paris Est (laser médical et esthétique) par un dermatologue. J'ai été prise en charge partiellement par l'assurance maladie. J'ai eu une zone de repousse paradoxale sur le visage, mais elle a été traitée lors de la séance suivante. Courage.

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