Problème de pilosité excessive chez la femme qui consulter traitement avis

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Nadia.

Message » Dernière réponse le 10 avril 2025, 16:25

Bonjour,

Pour un problème de pilosité excessive chez la femme qui consulter ? Quel traitement naturel ou quel médicament prendre, avis ? J'ai un problème d’hyper pilosité / hirsutisme. Si vous avez déjà été confrontée au même problème que moi merci de répondre.

Sincèrement

Nadia

sh.

Message » 20 avril 2020, 10:33

Je viens de tomber sur ce forum et suis comme la plupart d'entre vous super méga giga heureuse de ne pas être la seule dans ce cas même si en vrai je ne souhaiterais à aucune fille de vivre ce calvaire qu'est l'hirsutisme.
Certes, par rapport à d'autres maladies ce n'est qu'un problème de poils mais quand même cela nuit énormément à notre moral.
Pour ma part, j'ai 22 ans et pense être atteinte d'hirsutisme.
J'ai fait un bilan hormonal et même si mon taux de testostérone est élevé c'est d'abord pour un problème de prolactine que j'ai été traitée.
On m'a mise sous cabergoline. C'était censé abaissé mon taux de prolactine. Youpi je suis passée d'un taux deux fois supérieur a la fourchette haute à un taux 10 fois inférieur à la fourchette basse. C'est bien la peine d'avoir suivi ce traitement.
Par ailleurs j'avais des cycles de 3 semaines alors qu'auparavant j'avais des cycles de 4 semaines (tout avait changé il y a un an à peu près pour je ne sais quelle raison).
Bon bien évidemment, je me tape tout le pataquès avec poils un peu partout sur le corps (je ne veux même pas me regarder), acné importante avec peau grasse mais le pire dans tout ça c'est qu'alors que j'ai des poils sur tous le corps, là où je voudrais de la densité (mes cheveux) il n'y a plus grand chose.
En effet depuis 3-4ans je dirais je perds énormément de cheveux, la perte continue toujours et je suis passé d'une magnifique chevelure épaisse à 3 brindilles sur le caillou. Mes cheveux se sont énormément affinés et graissent énormément.
J'ai consulté une dermatologue qui m'a donné du minoxidil pour la perte de cheveux. Elle m'a également conseillé Androcur mais ce traitement me fait tellement peur !!!! Pourtant qu'est ce que je serai tentée d'avoir une belle peau et surtout d'éviter de me retrouver "chauve" à 30 ans. Définitivement c'est ce qui me terrifie le plus : ne plus avoir de cheveux.
Déjà quand je me coiffe le matin j'ai l'impression d'avoir à relever un challenge quotidien.
Bref tout ça pour dire que vous n'êtes pas seule. Si vous avez des remèdes miracles pour un des problèmes que j'ai évoqué précédemment n'hésitez pas je suis preneuse.

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Invité

Message » 20 avril 2020, 11:17

Je viens ajouter mon témoignage aux vôtres!

24 ans, je souffre d'hirsutisme depuis mes 12/13 ans à peu près, poils plus ou moins drus et fournis sur tout le corps, le plus gênant étant bien-sûr le duvet sur le visage qui, au fil des mois, se transformait en barbe et moustache, mais également le cou.

Pour faire simple : je suis allée voir une endocrino à l'age de 16 ans, qui m'a prescrit Androcur et Estreva, tout en m'informant sur les risques et effets secondaires : rien à faire, je préfère encore ça que subir ces poils. Honnêtement le traitement a super bien marché:

VISAGE : les poils notamment tombaient peu à peu (surtout ceux des "pattes"). Au fil des années, la "barbe" s'est transformée en duvet que je n'avais même plus besoin de décolorer, et les longs poils noirs du cou ont tout simplement disparu

CORPS : aucun effet sur les bras mais facile à épiler donc pas très grave. Mes cuisses, que je comparais à des paillassons avant, ben j'avais beaucoup moins de poils. Belle évolution sur les jambes aussi où j'avais des endroits où les poils ne poussaient plus. Sur le buste pareil, des tout petits poils à la limite mais rien de bien honteux. Juste le ventre où il fallait que j'épile régulièrement la ligne sous le nombril. Ah et je précise aussi que je devais m'épiler TRES régulièrement, sinon mon endocrino me tapait sur les doigts.

Bref j'ai pris ce traitement de novembre 2008 à mai 2016, donc presque huit ans. Je voyais mon endocrino tous les ans. Ça c'est le côté positif. Maintenant, j'ai aussi eu :
- +15 kilos en huit mois, ce qui m'a fait passer d'un 40/42 (léger surpoids mais pas grosse non plus) à un 46/48, donc obèse.
- Règles EXTREMEMENT douloureuses les premiers mois seulement, des crises dont je me souviendrai toujours. Les règles ont ensuite disparu, pour ne réapparaître que de temps en temps
- Humeurs changeantes, accès de colère inexpliqués, crises de larmes... les premiers mois seulement

Donc au final l'expérience était plutôt positive pour moi car les effets secondaires ont été présents uniquement les premiers mois ! Après je ne me voile pas la face, j'imagine qu'un jour ou l'autre le traitement se serait retourné contre moi, d'autant que j'ai peut-être pu avoir d'autres effets secondaires que je n'ai pas relié au traitement !

J'ai donc dû arrêter le traitement en mai 2016 donc, car j'avais atteint un poids où le traitement devenait menaçant pour ma santé (risque de phlébite ou embolie pulmonaire). En effet, je grossissais sans explication, malgré une alimentation hyper stricte et hyper saine, jusqu'à atteindre les 100 kg (!!).

Entre-temps j'ai pu être opérée d'une sleeve (réduction de l'estomac) en octobre et j'ai déjà perdu près de 10 kg.

J'ai donc arrêté le traitement depuis plus de six mois, et les poils commencent à revenir, avec leurs amis j'ai nommé "peau grasse" et "boutons"! J'ai pu me faire prescrire Androcur et Provames (car Estreva n'est plus fabriqué) par mon médecin généraliste, mais je me tâte énormément à les reprendre, de peur que ça me fasse regrossir, et surtout car c'est quand même hyper mauvais pour l'organisme.

J'ai lu la menthe et le macérat de bourgeons de framboisier, comme beaucoup ici je vais tester, on verra ! Je vais aussi essayer des tisanes de sauge, on en a plein dans le jardin de mes parents et ma mère en prend pour sa pré-ménopause donc j'imagine que ça stimule les hormones féminines !

Je vais dès DEMAIN (faut pas que j'oublie! lol) prendre rdv avec un homéopathe ou un naturopathe aussi !

En tout cas ça m'a fait plaisir de lire tous vos témoignages, moi qui voulais être brève j'ai écris un pavé ! lol

J'ai lu aussi que ça parlait garçons/petits copains... De ce côté là j'ai toujours été très complexée, d'une par mon poids, et de deux par mes poils, donc j'ai jamais eu de relations... Je sais ça craint à 24 ans, mais même aujourd'hui je n'ai aucune confiance en moi, je compare souvent à une ogresse d'ailleurs ha ha ha....

Beaucoup de courage aux jeunes filles de 13-20 ans que j'ai pu lire sur ce fil ! Parlez-en à votre mère (comme je l'ai fait dans le temps) et prenez rdv chez des spécialistes (endocrino comme naturopathes, homéopathes...)

La83

Message » 20 avril 2020, 11:30

Je suis dans le même cas que vous, cette hyper pilosité me pourrit la vie car je suis focalisée sur tous ces foutus poils.. Quand je regarde la tv j'ai limite envie de pleurer, tellement les actrices sont belles, ont la peau toute lisse.. Ma pince à epiler je la manipule tellement devant le miroir que je crois bien que c'est "l'activité" qui me prend le plus de mon temps.. En début de semaine je suis allée voir un dermato et bam le verdict est tombé meme si je m'en doutais. L'entendre (genre c'est officiel) je me suis dit nnooonn pourquoi moi, je croyais être la seule en France à souffrir de cette maladie, me sentant du coup complètement anormale.... Decouvrir ce forum et lire vos posts me "reconforte" je vais avoir ma première seance au laser bientot et sinon je vais commencer une cure de menthe.. J'ai entendu dire que le soja était bon aussi pour renforcer les hormones féminines alors pourquoi pas.. Bon courage les filles et merci

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Pat1

Message » 20 avril 2020, 11:45

Ça fait du bien de vous lire mais c'est très douloureux aussi, car aucune de vous n'a trouvé de solution au problème d'hirsutisme ... J'ai remarqué vers noël que ma fille de 13 devenait très poilue (petite moustache, poils sur les cuisses, les bras, les doigts, les orteils et dernièrement 1 sur le menton) il y a 2 semaines j'ai également constaté qu'elle perdait énormément de cheveux (j'en ai compté 400 la dernière fois qu'elle s'est lavé les cheveux) ! Ça me fait très peur et je m'en veux beaucoup, je me sens responsable, peut être que je l'ai mal fabriquée, ou c'est le vaccin que je lui ai fait faire contre le cancer du col de l'utérus, ou les hormones qu'elle a pris pour réguler ses règles (elle avait des règles pendant 1 mois et aussi de la fièvre à chaque règles), j'étais allé chez le gynécologue avec elle pour ça, et je n'ai pas pensé aller chez l'homéopathe ... Maintenant elle suis un traitement homéopathique pour soigner le fond du problème, j'espère sincèrement qu' il y aura des résultats car ça me briserait le coeur si on ne trouvait pas de solution ... Je vous redirai s il y a du positif, mon homéopathe dit que ça peut être très long, pas de résultat avant 2-3 mois, peut être même que ça va empirer au début ... Je m'accroche à ça, je lui fait confiance ...
J ai moi même, à 40 ans, des poils qui poussent sur mon cou et mon menton, je sais donc comme c'est déprimant, j'ai commencé à manger de la menthe depuis 3 semaines et ça fonctionne bien, je n'ai plus de poils super durs, mais ils sont encore foncés, donc je continue ... Mais je dois faire super attention à ma fille, car menthe et homéopathie c'est incompatible ! La menthe annule les effets de l'hom'opathie !!! J'en mange quand elle part à l'école et fait bien attention d'aérer et ne pas sentir la menthe pour quand elle rentre !
A toutes courage ... Il doit y avoir quelque part une solution ... Je n'abandonnerai pas ma fille !!!!

cest

Message » 20 avril 2020, 12:42

Je reviens vers vous. J'ai effectué une analyse salivaire qui montre un taux de testoterone trop élevé alors que mes analyses sanguines sont dans les normes concernant cette hormone.
Il semblerait que l'analyse sanguine reflète plus les hormones qui sont réellement utilisées par les cellules.
Ce taux salivaire pourrait alors peut être expliquer cette pilosité augmentée chez moi, ce qui n'était pas expliqué par le taux sanguin.
Cependant je ne sais pas si je vais pouvoir revoir le naturopathe qui a demandé cette prescription donc je ne sais pas si un traitement va être mis en place. Est ce que quelqu'un sait s'il existe un traitement naturel pour faire baisser la testostérone ? Je continue framboisier 15ch et 2x infusion menthe fraîche /sèche depuis 1 mois environ...pas d'amélioration pour le.moment.... Je décourage....

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Mgp

Message » 20 avril 2020, 13:03

Je rejoins cette discussion, je suis comme vous : poils (type duvet au début puis à force d'épiler... :? ) apparus progressivement depuis arrêt de la pilule sur le ventre et la poitrine depuis 5/6 ans sans que cela m'inquiète car mon papa vient du sud :D mais depuis 8 gros mois cela se développe ailleurs et notamment dans le cou :o :o
Donc je suis allée voir mon généraliste : écho et prise de sang qui montre un taux de testotérone trop haut (1,5 au lieu de 0,9) et des ovaires kystés (mais de taille normale et avec des cycles certes longs mais à peu près réguliers...), l'endocrino me fait faire des analyses plus poussés de mes hormones androgènes et seuls la testotérone et le SDHA sont au-delà des normes (le SDHA beaucoup même!) ce qui confirme le Syndrome des Ovaires Polykistiques pour elle.
Verdict, pas d'Androcure car déjà pris à 15 ans pour l'acné et je ne l'avais pas supporté...
Elle m'a juste dit de perdre du poids et d'épiler...
Elle m'a, à la rigueur, conseillé de prendre Jasmine qui a un petit effet sur les poils mais elle me dit d'en discuter avec mon généraliste.
Autant vous dire qu'en sortant de son bureau j'étais dépitée...
Ma généraliste m'a plutôt orienté vers Diane35 en me disant que quitte à prendre une pilule, autant prendre celle-la qui est complètement faite pour mon cas de figure.
Je vais la démarrer au prochain cycle et entamer un "régime" (programme alimentaire par mon nutritionniste) et une reprise sportive.
Je vais aussi démarrer l'épilation électrique.
J'espère que tout cela combiné va faire disparaître mes poils et me redonner un peu confiance en moi.

Invité

Message » 20 avril 2020, 14:19

Après avoir lu, de nombreux témoignages, je m'aperçois qu'aucune de vous, ne parle des soins à apporter à nos poils et des méthodes progressives. J'ai des poils depuis mes 14 ans (début de mes menstruations irrégulières) dans des zones sensées avoir un très léger duvet. Au départ, je ne m'affole pas, je perds mes cheveux petit à petit et en 2012, j'ai trois fois moins de cheveux et toujours des poils disgracieux sur le corps. Un an auparavant, j'avais vécu un épisode traumatisant qui a renforcé mon problème pileux. C'est devenu une obsession, mettre un terme au fait d'être poilu !
Mon endocrinologue m'avait parlé d'Androcure et provames, traitement à prendre à vie, qui ne résolvait pas le fait de ne pas avoir mes règles. Je prends le traitement durant 1 an et demi couplé avec un régime alimentaire qui favorise une bonne production des différentes hormones. Extérieurement, c'est un succès, très peu d'épilation du visage (1 fois par mois) une peau nette, un corps mince, le retour de beau cheveux, mais intérieurement rien n'avait changé, je me sentais atteinte dans ma féminité, obligée de contrôler tout ce que mange et toujours aussi angoissée car ne sachant pas si mon corps pourra se passer de ces traitements de chocs ! Pour vous dire, qu'il faut écouter notre corps et comprendre les causes car c'est un premier pas vers la guérison.

Aujourd'hui, je cherche à me construire de l'intérieur et à faire un avec la réalité. J'ai des poils, très bien, je vais m'en occuper, les entretenir de manière à ce qu'ils soient doux, qu'ils sortent afin de les épiler au mieux avec de la cire. Ensuite, j'utilise une crème relipidante à laquelle j'ajoute du vignaire de cidre non stérilisé pour rétablir le ph de la peau et désinfecter. Le vignaire pur est utilisé, sur les jambes et les autres parties du corps après chaque épilation et une fois pas semaine, pour une bonne repousse. Je vous recommande la cire orientale même si cela reste onéreux contrairement au laser, ou lumière pulsé qui risquerait d'aggraver votre problème car nos hormones sont instables. Ensuite en ce qui concerne le foie, prenez de la pensée sauvage en infusion tous les jours afin d'épurer votre foie. En ce moment, j'utilise la menthe et la pensée ensemble pour combiner leurs effets. En arrêtant les traitements, j'ai appris à faire confiance à mon corps et en sa capacité à gérer les dysfonctionnements. Mes poils se stabilisent et au fur et à mesure des épilations, j'obtiens des résultats satisfaisants et en plus cela respecte ce que je suis, une femme qui s'occupe d'elle !

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ylau

Message » 20 avril 2020, 14:22

Que ça fait du bien de voir qu'on est pas toute seule !

Je viens d'avoir mes 17 ans, et mon corps est recouvert de poils, je n'ai jamais été voir un médecin ou un spécialiste pour ça car j'en ai vraiment honte. J'en souffre vraiment psychologiquement, je n'ose pas me montrer, je mets toujours des manches longues pour pas qu'on voit mes bras et je rentre bien mes t-shirts dans mes pantalons pour pas qu'on voit mon dos ou mon ventre.

Malheureusement je n'ai aucune solution, je veux juste parler de ça pour me vider un peu mon sac. J'ai commencée à avoir un petit duvet au dessus de la lèvre au collège que je décolorais, mais il était assez long donc j'ai décidé de l’épiler à la cire, ça a été un vrai bonheur pour moi bien que c'est de l'entretien quasiment au quotidien, j'en ai légèrement sur les joues et aussi dans le cou bien que je ne trouve pas que ça se voit énormément. J'en ai énormément sur les bras, j'ai d'ailleurs épilé une fois, mais étant donné que j'en ai aussi sur les épaules je trouvais que la démarcation était trop voyante... Je laisse donc repousser, et je me cache encore. J'en ai aussi énormément sur le ventre, c'est sûrement ici mon plus grand complexe : la ligne qui va de mon bas-ventre jusqu'au bas de ma poitrine j'épile à l'épilateur, je ne vois pas d'autre choix, et le reste je décolore, car oui j'en ai même sur le coté... J'en ai aussi sur la poitrine et entre, là où je ne fais rien, et j'ai remarquée il y a pas longtemps que j'en avais énormément dans le bas du dos... L'horreur ! Je passe outre le fait que j'en ai beaucoup sur les jambes et les cuisses, sous les aisselles et sur le maillot...

Comme je l'ai dit, mon corps est recouvert de poils.

Je suis extrêmement brune, d'origine italienne et la peau assez claire, on ne peut pas louper mes poils et je souffre énormément. Ma mère qui elle est née en Italie n'a aucun poils vraiment apparents, et je suis totalement déprimée, je suis déjà à mon âge extrêmement renfermée sur moi même et je n'arrive pas à m'imaginer en couple de peur qu'on me fasse des remarques... Je n'ai jamais eu de copain sauf des amourettes de vacances, et déjà à mon âge je préfère rester chez moi que de sortir dehors de peur à qu'on voit mes poils...

J'essayerai sûrement la menthe, mais je refuse d'essayer toutes sortes de pilules, d'après ce que je viens de lire quand on arrête tout s'aggrave alors je ne préfère pas essayer. Et l'épilation au laser peut avoir des effets inverses et en plus de ça c'est extrêmement cher, je ne sais vraiment pas quoi faire, ça me gâche la vie et je ne sais pas quoi faire ! Bien que je suis heureuse de savoir qu'il y en a qui sont mariées et qui ont des enfants, je n'arrive pas à me projeter autant avec tout mes poils...

prss

Message » 20 avril 2020, 14:52

Je suis moi même atteinte d’hirsutisme (j'ai 18 ans) je pense qu'il n'est pas nécessaire de rappeler à quel point c'est un calvaire quotidien !
Je suis donc allée chez une dermatologue qui m'a dit qu'elle pouvait seulement me faire des séances de laser. Elle m'a ensuite envoyée chez une endocrinologue avec qui je n'ai pas du tout accroché malheureusement qui m'a dit que mon hirsutisme n'était pas du tout développé qu'on ne voyait rien. Comment lui expliquer que c'est normal qu'on ne voit rien puisque je le cache... enfin bref.
J'ai donc regardé en homéopathie car c'est naturel, j'ai trouvé un traitement du DHA-S en 15 CH, 5 granules par jour pendant 2 mois. Je vais essayé. J'ai commencé aujourd'hui.
Cela dit en vous lisant j'ai vu la cure à la menthe je vais essayer, mais ça marche si je mange des feuilles de menthe fraîchement cueillies du jardin ?
J'espère vous avoir aidé !
Ça fait plaisir de pouvoir parler de ça , c'est tellement dur à vivre..

Invité

Message » 20 avril 2020, 15:03

Je m'écarte maintenant un peu du sujet, mais si comme moi vous vous préoccupez de votre santé / bien-être et qu'en même temps vous avez un budget à tenir tous les mois, je vous conseille de prendre une minute pour lire la suite et faire le même test que moi :

Depuis plusieurs années, comme beaucoup d'entre vous, je paie une mutuelle, et comme chaque année je constate que les prix augmentent malheureusement plus vite que mes revenus :( Vous allez me dire, c'est normal que les prix augmentent, les médicaments et les soins coûtent de plus en plus cher ...

:idea: Sauf que cette année, j'ai décidé de vérifier par moi même si c'était le cas pour toutes les mutuelles. Et là surprise : en comparant le prix de ma mutuelle à d'autres, et ce pour des niveaux de garanties strictement équivalents, je constate une différence de tarif SIGNIFICATIVE (et ce même pour des mutuelles connues, je ne parle pas ici de nom inconnu).

J'ai donc changé de mutuelle après plusieurs années de fidélité aveugle ! Si comme moi, vous souhaitez vous aussi faire rapidement ce type de test / comparaison et décider ensuite de changer ou non, utilisez gratuitement le comparateur de mutuelle santé suggéré dans cette discussion ici :D

Invité

Message » 20 avril 2020, 15:34

Je vois que je ne suis pas la seule avec ce problème qui me gâche sérieusement la vie, et le pire c'est que ça ne s’arrête jamais d'évoluer à tel point que je vais commencer androcur très prochainement ou bien je reste chez moi jusqu’à la fin de ma vie ...
Je vais aussi essayé la menthe on sait jamais^^
Merci a toutes pour vos commentaires

Zaboo.

Message » 20 avril 2020, 15:41

Quand je vois tous vos témoignages je me sens bien moins seule. J'ai presque 30 ans et la quasi totalité de mon corps (visage compris) est recouvert de poils... Cela me pourrit la vie au quotidien je vis cachée derrière mes cheveux et mes vêtements. Je suis allée voir un endocrinologue mais pour lui il n'y a aucun problème, c'est dans ma tête... Sous prétexte que mes analyses sanguines sont correctes il n'a même pas pris la peine de m'ausculter... Si quelqu'un a des solutions naturelles pour se débarrasser de ces vilains poils je suis preneuse ! Bon courage à toutes

Van3.

Message » 20 avril 2020, 16:16

Depuis 3 ans j'utilise la crème Vaniqa, elle est sous ordonnance pour le pris de 60e pour 6 mois (moustache et menton), je l'applique matin et soir!!! au début je m'épilais et j'appliquais ensuite !!!pour ma part ça marche bien :D

Invité

Message » 20 avril 2020, 17:08

Je fais aussi partie des filles avec une forte pilosité... :| quel calvaire :cry: mais aussi quel soulagement de vous lire et de voir que je ne suis pas seule dans cette situation, personnellement je le vis très mal je ne m'accepte pas et ne pense pas pouvoir m'accepter un jour ( je sais bien qu'il y a toujours plus malheureux que soi) c'est tellement difficile de vivre avec, surtout avec cette société qui n'aide pas non plus... j'ai ce problème depuis mes 15/16 ans, plusieurs parties de mon corps sont concernées, poils disgracieux plus duvet plutôt important au visage/cou + au niveau des pattes ensuite autours des seins / du nombril et bas du ventre bien sur je suis châtain foncé avec des poils plutôt brun et dru... bien évidemment je passe mon temps à chasser ces poils, aujourd'hui ma meilleure amie c'est la pince à épiler :oops: je me suis tellement isolée à cause de ce problème que je ne vois plus mes amis et les rares qui m'appellent encore j'ai toujours une bonne excuse pour décliner... je me sens tellement seule, je n'arrive à rien dans ma vie, comment vous faites pour trouver la force d'affronter tout ça ? certaines filles/femmes assument très bien leur pilosité, quel courage, j'aurais aimer avoir cette force de caractère !

Merci pour ce forum qui me fait me sentir moins seule, je vous souhaite plein de courage les filles.

annabellle

Message » 20 avril 2020, 18:19

J'ai lu vos messages un peu à toutes, je vais vous faire part de mon témoignage :
j'ai toujours souffert d'une pilosité excessive=====> déprime totale pendant longtemps, pas de problème hormonal testo normale bref on penche pour un problème génétique ou de cette foutue pince à épiler qui a exacerbé cette pilosité donc poil au menton, au cou, aux bras un peu partout quoi.
J'ai cherché longtemps des solutions naturelles, pas naturelles, bizarre XD ! rien n'y fait, et puis sur un site je trouve l'épilation électrique c'était une canadienne qui en parlait, là bas c'est répandu ! késako ??? je cherche, j'appelle plusieurs dermato et j'en trouve une qui le fait.
En fait c'est comme un instrument de tatouage avec une aiguille que l'on insert dans le bulbe et qui referme le pore (ce sale pore :D)!
alors ça fait mal mais c'est efficace j'en fait depuis 3 ans et je vois le bout du tunnel pour mon visage (après sachez que j'ai eu une année et demi ou j'y allais de moins en moins car changement de vie et énormément de travail) ! j'ai fait du laser aussi qui a bien cassé l'avancée des poils !
Depuis ça, je vais beaucoup mieux, me montre plus !
Le prix qu'elle me fait est de 50 euros car je n'ai pas de problèmes hormonaux, si vous en avez c'est 25 euros la séance ! du coup elle me fait des prix sur le laser !
Certes ça fait cher, mais au bout du bout, je n'ai pas acheté de produit bizarres, de produits miracle qui ne marchent pas et je ne prends pas de pilule qui risque de me détruire à long terme ou qui me ferait une rechute si je l’arrêtais, les poils c'est tchao bye!!!!
merci pour votre lecture et bonne chance à vous !! :)

jso

Message » 20 avril 2020, 19:31

J'ai 16 ans et comme vous, je suis très complexée par mon corps dû à ma ( très très ) forte pilosité. Depuis que je suis petite, je subis sans cesse des moqueries. C'est vers mes 6 ans, lorsqu'une émission passait dans laquelle des journalistes ( hommes ) se moquaient des femmes poilues que ce fut l’élément déclencheur : je me suis alors regardée et j'ai remarqué que je n'étais pas comme les autres filles de mon âge, j'avais alors pris le rasoir de mon père et commencé à raser mes jambes, mes bras, mon visage..

À l'adolescence, cela n'a cessé d'empirer, j'en ai abondamment et à des zones normalement non poilues chez les femmes. Par ailleurs, je suis blonde avec une peau assez blanche et tous mes poils sont très noirs, longs et drus, ce qui force le contraste.

À cause de cela, je vis un calvaire, recluse chez moi je ne sors jamais, je ne mets jamais de short/t-shirt/autres vêtements qui montrent bras, jambes, pieds. Je sèche toutes les séances scolaires de piscine et ne vais jamais à la plage. ( même en sport, malgré la chaleur et la transpiration, je garde mon pull ). Je ne parle pas aux gens en les regardant car j'ai peur qu'ils remarquent ma pilosité faciale, de même pour mes mains.
On m'a déjà traitée d'homme, de chewbacca ou d'hobbit en ne voyant que mes bras alors imaginez s'ils voyaient tout mon corps.. ( des amis aussi, même si je sais que ce n'était pas méchant ), je me suis tjrs contentée de sourire et d'acquiescer mais lorsque je rentre chez moi, je fonds en larmes.

Sachant que j'ai d'autres complexes qui me font ressembler encore plus à un homme, parfois j'ai des doutes sur ma réelle détermination sexuelle...

J'en ai vraiment de partout ( même sur mes mains et doigts, pieds et orteils, barbe, duvet et joues, ventre et dos et poitrine...) ils sont très longs ( par exemple aux jambes ( que ce soit les cuisses ou les tibias ) ils font 3,5cm!!)

J'utilise souvent le rasoir car c'est le moyen le plus efficace et le plus rapide mais il empire la situation ( j'ai des groupes de 3-4poils qui sortent de la même racine )

Je n'ai jamais osé en parler à un médecin car j'avais peur de sa réaction ou qu'elle/il n'ait jamais rencontré une situation pareille. De plus, ma mère ne comprend pas, dès que je lui en parle, elle m'engueule en disant qu'il faut que j'arrête de pleurer et de me plaindre, qu'il y a pire : je le sais bien évidemment que j'ai de la chance par rapport à d'autres personnes mais ce problème m'affecte beaucoup au niveau psychologique et m'empêche souvent d'avoir une vie d'adolescente "normale"..

Je m'excuse de vous avoir dérangé avec mes problèmes, mais lorsque j'ai trouvé ce site et vu que je n'étais pas seule, il fallait que je me confie à des gens qui pourraient me comprendre et me conseiller.

J'aimerais trouver des situations pour aller mieux. Peut-être même, j'espère aider d'autres gens dans le même cas.. j'aimerais trouver un traitement ( bon, déjà savoir si je suis atteinte d'hirsutisme ou autres car je ne sais pas ) pour réduire ma pilosité c'est vrai, mais peut-être aussi essayer d'ouvrir les mentalités des gens sexistes et conformistes et leur montrer que les hommes ne sont pas les seuls à avoir des poils, ainsi permettre aux femmes de ne plus être complexées et arrêter de toujours vouloir ressembler à ce que la société impose...

Merci beaucoup de m'avoir lue.

clo.7

Message » 20 avril 2020, 20:04

Je suis tombée sur cette discussion un peu par hasard, en faisant des recherches sur l'hirsutisme. Vous lire est à la fois rassurant mais un peu effrayant quand on voit les effets secondaires de certains traitements.
Comme vous toutes, c'est un calvaire au quotidien, cela a commencé vers mes 18 ans. Au début je ne me rendais pas compte de l'étendue des dégâts, je pensais juste que j'étais un peu plus poilue que les autres.. mais j'ai commencé a en avoir sur le bas du ventre, l'intérieur des cuisses,le cou, les doigts, évidemment la moustache aussi.. je suis brune à peau claire donc ça se voit tout de suite. Sous la pression de ma mère, qui ne me manquait pas de me faire remarquer que ça faisait "dégoûtant, sale" j'ai fini par effectuer des prises de sang etc. Je crois me souvenir qu'il n'y avait aucun problème niveau hormonal.
J'ai consulté une endocrinologue il y a 2 ans maintenant, j'étais assez mal à l'aise mais elle semblait être à l'écoute. Pour elle mon hyperpilosité venait surement de mon surpoids (70/75kg pour 1m62 à l’époque), mais qu'il était possible que je doive prendre la pilule, chose que je ne voulais pas trop faire par peur des effets secondaires (prise de poids, changements d'humeur etc). Elle s'est braquée en me demandant pourquoi j'avais peur de la pilule, que c'était absurde et qu'il ne fallait pas lire tout et n'importe quoi sur internet..
Ensuite elle m'a demandé de faire des analyses d'urine et de revenir avec les résultats une prochaine fois. Je n'y suis jamais retournée.. Aujourd'hui, bientôt 23 ans, ma situation s'empire, je commence à avoir des poils sur le torse également. J'ai passé l'été à me priver de certains vêtements par peur qu'on voit mes poils... De plus, je suis allergique à la cire, j'ai un tas de petits boutons blancs après l'épilation (j'ai testé + de 5 esthéticiennes..) ce n'est vraiment pas beau à voir..
Je pense que cette année je vais (de nouveau) m'y mettre sérieusement, on ne peut pas vivre comme ça au quotidien. Ca nous empêche de faire tellement de choses, on se soucie sans cesse du regard des autres.. Je ne le souhaite à personne.. De plus, on ne devrait pas avoir honte de consulter, le corps médical est censé écouter et soigner sans jugement !

Merci pour vos témoignages, ça fait du bien de se sentir moins seule face à cette maladie taboue.

Ch02

Message » 20 avril 2020, 21:14

Je viens faire part de mon problème aussi, il m'angoisse de plus en plus..
J'ai 21 ans, depuis que j'ai eu mes règles ça a été la débandade au niveau poils, à 11-12ans.
Je suis très pâle et je suis chatain foncé, j'ai donc les poils noirs. Au début, j'ai remarqué que mes jambes et bras étaient très poilus comparée aux autres, donc j'ai commencé à les raser et depuis je rase, car j'ai essayé la cire mais ça n'enlève pas grand chose et ça fait mal, et puis j'ai pas l'argent pour aller chez une esthéticienne et j'aurai honte qu'elle voit ça..
En 6ème ou 5ème je ne sais plus, les poils au menton sont apparus. C'est là qu'un matin ma meilleure amie dit haut et fort devant plusieurs personnes "hey t'as des poils là!" Et j'ai rasé, maintenant je les épile tous les jours et c'est invivable.

J'ai des poils au menton, aux pattes, aux mains, doigts, pommettes ( fins mais on les voit quand même donc j'epile à la pince), doigts de pieds, 3-4 sur le pied, les jambes très poilues, les cuisses et l’intérieur des cuisses, sous le nombril des poils longs et durs, puis tout le reste du duvet mais voyant puisque je suis très blanche avec les poils foncés. Et récemment j'en ai vu pousser autour des aréoles des seins.. je me dégoûte complètement et ça devient de plus en plus difficile à gérer, j'en pleure devant mon miroir.
Lorsque je rase ça n'est jamais clean et dans la journée même ça repousse. Je n'ose en parler à personne par honte. Je me dis que je ne pourrai jamais être heureuse avec ces poils. En plus, j'ai rencontré un homme récemment qui lui est limite imberbe et je suis certaine que s'il le savait il n'aurait jamais cherché à avoir une relation avec moi.. je ne comprends pas que l'épilation définitive ne soit pas totalement remboursée pour des personnes comme nous, car ça nous détruit mentalement. J'aimerais savoir si des filles sont du 02 (aisne) pour se donner le courage de faire les démarches ensemble.

Bonne chance..

Lueur

Message » 20 avril 2020, 21:35

J'ai 23 ans, je souffre aussi d'un excès de pilosité, ça me complexe tellement que je n'ai jamais osé en parler à qui que ce soit. Pour ce qui est traitement médical je n'ai jamais consulté un médecin, j'ai tellement honte de mon corps et je me m'assume pas. En plus j'ai peur du fait que je doive subir un traitement pendant de nombreuses années si ce n'est pas à vie. J'ai entendu dire que ce n'est pas sans effets secondaires. Pour ce qui est solution définitive (laser, épilation électrique ) j'en n'ai pas les moyens c'est hyper cher, voilà un calvaire à perpétuité. Je ne sais pas trop quoi faire, vraiment ça gâche toute une vie. Bon courage à vous ,et merci.

Invité

Message » 20 avril 2020, 21:44

Rolala, je suis tellement contente de pouvoir parler à des filles qui peuvent me comprendre.
Voilà moi aussi je subis depuis mon adolescence la cohabitation avec mes vilains poils.
J'aimerais vous expliquer mon cas. J'ai des poils partout et je suis une véritable mine d'or pour mon esthéticienne. Jambes entières, fesses, bas du dos, ventre, visage et bras sont mon quotidien. Mais comme si cela ne suffisait pas, même en épilant à la cire, mes poils ne repoussent pas plus doux ou moins nombreux mais foncés et drus et en plus de cela sous la peau. Une épilation à la cire ne me laisse à peine une semaine de tranquillité avant les premières rugosités.
Depuis quelques temps j'ai décidé de ne plus subir. Il y a des périodes où c'est plus facile que d'autres. Allez savoir pourquoi ? Quelques fois j'arrive à passer totalement à travers et d'autres j'ai juste envie de rester cachée chez moi dans le noir.
J'ai commencé le laser jambes entières maillot et aisselles. Le résultat est bluffant même si il nécessite des retouches régulières il me permet d'avoir enfin la peau douce et quasi normale. Au visage c'est plus compliqué à traiter. L'épilation électrique me laisse des traces même en essayant avec différents médecins. Le laser donne d'excellents résultats mais demande des séances toutes les 7 à 8 semaines.
Le laser sur le visage me permet de revivre même si je ne suis pas complètement tranquille. Au début je n'avais que des poils à la moustache et au menton. Les favoris étaient fournis mais c'était du duvet que mon premier médecin ne voulait pas toucher. Au fur et à mesure bien entendu ce duvet s'est élargi. J'avais un disgracieux mélange de poils et de duvet. Décision prise de toute façon, ceux qu'on ne traite pas au laser je les arrache à la pince alors autant tenter. Maintenant j'ai changé de médecin et elle me traite tout le visage au laser. Certains poils sont apparus mais en même temps les épiler à la pince les aurait inévitablement stimulés alors tant qu'à faire autant qu'ils se fassent brûler tout de suite.
Maintenant je suis obligée de faire des séances quand même régulièrement mais quel bonheur de ne plus avoir à toucher la pince tous les matins !! pour celles qui ont des poils au visage, imaginez le bonheur d'être tranquille ne serait ce que 6 semaines pendant lesquelles vous est quasi impeccable.
Pour autant ce complexe reste bien ancré en moi et j'y pense quotidiennement. J'aimerais tellement pouvoir échanger avec d'autres filles comme moi...

sophias

Message » 20 avril 2020, 22:19

Je me sens moins seule dans cette terrible épreuve... Je suis atteinte depuis mes 12/13 ans d'apparitions excessives de poils extrêmement voyants. Moi la brune méditerranéenne, 18 ans, au poils noirs. Je suis quasi-recouverte de poils.. de long en large. Je me sens laide, monstre, inhumaine, pas féminine. Je me cache. La femme inconnue, personne ne voit mes bras, mes jambes, mon ventre ou mon dos. Je dis bien PERSONNE sauf moi. Cela me dégoûte, je n'ose en parler à personne. Je n'ai toujours pas de solutions. J'ai rencontré l'amour de ma vie, mais s'il savait il partirait. J'ai peur, c'est un frein dans ma vie de tous les jours. Je ne peux pas dormir chez des amis, partir en voyage, être tranquillement avec mon copain sans me cacher. Je trouve milles et une excuse pour qu'il ne me touche pas. A force, il partira. Seul dans son combat, je me demande pourquoi moi ? Les filles autour de moi sont belles, sans poils, peau lisse, elles ont confiance en elles et peuvent être naturelle sans filtre tout le temps, ne pas se cacher, s'amuser, avoir un copain qu'elles peuvent câliner. Pas moi. J'aimerais s'il vous plait avoir une solution à cette foutue maladie, à ce foutu mode de vie, à cette dépression. Merci de votre lecture. C'est la première fois que j'en parle.

Invité

Message » 20 avril 2020, 23:58

J'ai de très gros soucis avec ce problème de pilosité, je suis maman de trois enfants et franchement quand je sors j'ai cette impression que tous ces regards sont fixés sur moi. Je suis souvent avec mon petit miroir de poche et la pince à épiler, je suis brune et des poils pas mal sur tout le visage, la partie que tous le monde voit en priorité je me maquille un peu et j'ai l'impression que tous ces fichus poils ressortent. Je m'en rends malade, je ne sais plus quoi faire ! merci à toutes celles qui me répondront.

Invité

Message » 21 avril 2020, 00:00

Je ne peux même pas imaginer le calvaire que cela peut être d'avoir cette maladie, je n'ai pas cette maladie mais je suis poilue par rapport à la normale, j'utilise la cire depuis l'adolescence et je commence à remarquer que j'ai beaucoup moins de poils sur les jambes, j'ai même des endroits qui se vident . Pourquoi ne pas utiliser l'épilation au laser pour celles qui peuvent se le permettre bien sûr, ça devrait être remboursé par la sécu franchement.

secrète

Message » 21 avril 2020, 09:30

Bon j'ai cherché sur tellement de sites un remède qui pourrait guérir ce problème de poils mais jamais rien de satisfaisant.
J'ai 17 ans, maghrébine donc poils foncés. Pour mes poils aux visage j’épile seulement ma moustache, le reste je décolore mais j'ai bien l'impression que ça a fortement augmenté ma pilosité au visage , et pour le corps c'est rasage quand je suis pressé OU cire quand j'en ai la force , j'aime bien être très féminine mettre des hauts avec un joli décolleté quand il fait beau ou autre mais je ne peux pas tout ça à cause de ces poils !! Le matin pour aller en cours, j'aimerais ne pas me maquiller mais je suis obligée pour camoufler mon duvet !! C'est un calvaire pour moi !
J'ai consulté mon médecin généraliste qui m'a envoyé faire un bilan sanguin mais rien d'anormal tout est dans la norme.
Il m'a donc prescrit une pilule contraceptive pour régulariser mes règles et m'a dit que peut être ça fera quelque chose sur mes poils .... j'ai bientôt fini mon premier mois de prise !
Je vais contacter un endocrinologue pour espérer trouver une solution rapidement ! Parce que je ne suis pas moi meme à cause de ces poils
Si vous avez des solutions je serais la première à prendre !

Louloute6

Message » 21 avril 2020, 10:33

J'ai 22 ans et comme vous toutes le même problème (poitrine, visage, jambes, bras, pieds, ventre, dos).
J'ai testé plusieurs traitements avec mon endocrino et j'ai décidé de garder Provames et Androcure. Je prends ce traitement depuis plusieurs années maintenant (>5ans), et ma pilosité, bien que marquée était stable. Mais depuis quelques mois, j'ai l'impression que ça augmente petit à petit (les zones de pilosité s'étendent de plus en plus). Est-ce que quelqu'un a déjà été dans la même situation ? C'est-à-dire peut être une tolérance au traitement qui ne fait plus effet ?
Concernant les méthodes naturelles, mis à part la menthe, avez-vous trouvé autre chose ? (alimentation sans lactose, sans gluten, sans sucre, conseils d'un naturopathe ...) A long terme, il faudra bien que j'arrête (être enceinte) mon traitement ... mais dès que je l'arrête c'est l'enfer (j'ai essayé 4 mois avec mon endocrino, c'était invivable et heureusement c'était l'hiver ! ).

Si jamais vous avez des conseils je suis preneuse (nouveau traitement...) ! Cela fait plus de 12 ans que j'ai ce problème et j'ai l'impression de passer à côté de ma vie. Même si je prends soin de moi et tout (les gens ne se rendent pas forcément compte de mon problème), parfois j'arrive à avoir le dessus et à me moquer du regard des autres, prendre confiance en moi, mais au bout de quelques semaines, cette confiance disparaît et c'est reparti pour des mises en question...

Bonne chance à vous toutes !!! Croyez en vous ! (facile à dire mais pas à mettre en pratique :lol: )

Catt

Message » 21 avril 2020, 11:08

Je suis tombée sur ce forum et je suis rassurée de voir que d'autres femmes ont des problèmes de pilosité comme moi. En effet, j'ai 17 ans et j'ai une forte pilosité sur la ligne blanche (en dessous et au dessus du nombril), un duvet qui devient de plus en plus voyant en l'épilant, ainsi que des poils partout sur le dos, ventre etc. Récemment j'ai été voir une gynécologue qui n'a malheureusement pas pu m'aider mais m'a conseillé d'aller voir un endocrinologue puisqu'elle pense que j'ai un taux de testostérone trop élevé. Je vais faire une prise de sang dans la semaine et voir un généraliste le jour d'après. Je pense donc être atteinte d'hirsutisme et je n'en parle à personne puisque je suis une personne qui a peur du regard des autres, qui n'a pas confiance en elle, et je pense que cela a joué un rôle puisque je n'ose pas me mettre en maillot de bain et je ne mets pas de tee-shirt au dessus du nombril. Ca fait du bien d'en parler aux personnes qui ressentent ce qu'on vit.

Nyny

Message » 21 avril 2020, 11:21

J’ai 16 ans et je souffre aussi d’avoir autant de poils partout sur mon corps. Cela me gâche la vie aussi quotidien. Je m’interdis tellement de chose surtout qu’on arrive en été et je n’ose jamais me mettre en short et même t-shirt car je subis toujours des remarques « chubacca » ou «  t’es plus viril que moi » à cause de mes poils sur mes bras . J’aimerais trouver une solution ou quelques choses qui pourrait diminuer cette pilosité . Je n’ai fait aucun examen car je n’en ai jamais parlé. Je pense en parler à ma mère et j’espère qu’elle comprendra.

Est ce qu’une d’entre vous a essayé l’épilation laser ? Et est ce que cela marche ? Sinon j’aimerais essayer pour être débarrassée enfin et pouvoir profiter comme toutes les ados de mon âge des piscines, de la plage du soleil ..

J’ai aussi un copain mais cela me repousse d’avantage de profiter d’aller avec lui dans dans sa piscine ..
Je suis contente qu’on ne soit pas seules.

Ju23

Message » 21 avril 2020, 11:46

J'ai 4 enfants et j'ai au moins 30 poils drus au menton, c'est l'enfer, je capote ! ça fait 2 ans que je vais chez l'esthéticienne pour la moustache/duvet il y a nettement de l'amélioration mais le menton c'est long ! ma patience commence à en prendre un coup ces temps ci, c'est difficile, j'ai le moral à zéro .....

Invité

Message » 21 avril 2020, 12:42

1ère fois sur un forum. J’ai 40 ans. J’ai souffert d’un hirsutisme léger. J’ai eu Androcur pendant des années sans effets secondaires. Ça a réduit ma pilosité. Puis j’ai arrêté pour avoir des enfants. J’ai testé laser sur aisselles, lèvres et mollets. Super sur aisselles et mollets. Il en reste toujours quelques uns mais en 5 min d’épilateur électrique je suis nickel alors OUI quelle libération. Sur la lèvre il reste un duvet mais clair que je blondis, car le laser marche moins sur les poils châtain. Mais disparition des vilains poils noirs, alors contente aussi. Avec mes 40 ans, ils m’en poussent quelques uns au menton, jamais gagné ! Mes 2 filles sont plus poilues que moi, jeunes encore pour l’instant, la puberté n’est pas encore passée par là. Elles en ont même dans le dos. Mon mari est assez poilu et notre association n’est pas bonne de ce côté. Quand je les vois innocentes, j’ai déjà mal au cœur pour les années à venir. Je voudrais leur prendre pour les épargner. Certains jours, surtout à la plage, ça me rend vraiment malheureuse.

Lavienormale

Message » 21 avril 2020, 13:25

Je suis en pleurs devant mon écran.
Je me rends compte que nous sommes loin d'être seules mais qu'il n'y a pas non plus beaucoup de solutions.
Je suis maman de 2 enfants. J'ai 32 ans et je suis plus que complexée. Les poils me bouffent la vie. Je me renferme sur moi même. J'aimerais tellement être comme toutes les autres filles. Pouvoir à tout moment aller à la piscine avec mes enfants. Pouvoir me mettre en jupe toute l'année ... et surtout ne pas mettre 1h à m’épiler pour que ça repousse en 3 jours. Je suis fatiguée de tout ça. Fatiguée de me trouver moche dans le miroir. Fatiguée de ne pas être moi même avec mes amis, ma famille.
Je me sens exclue. Anormale. Totalement différente. Un monstre.
Je suis suivie depuis peu par 1 endocrino. Après plusieurs examens je la revois la semaine prochaine pour mettre en place 1 traitement. Mais moi je ne veux pas grossir. J'ai déjà pris 10kg avec la pilule quand j'étais plus jeune (traitement pour ma pilosité quand j'étais au lycée).
Je souhaite vraiment trouver 1 traitement radical.
Je veux vivre. Profitez à fond.
Ne plus passer mon temps la pince à épiler à la main.
Merci à vous toutes pour vos expériences et simplement aussi pour votre présence.

Luu

Message » 21 avril 2020, 14:10

"Heureuse" de savoir que je ne suis pas seule comme vous toutes à ne pas profiter de la vie à cause de ses foutus poils. Pour ma part le malaise a commencé au collège ou mes 'supers' camarades critiquaient mes bras chevelus et ou les filles se vantaient de se raser. Donc manches longues h24 été compris. Au fil du temps ça allait mieux, je focalisais moins sur mes bras et je retrouvais une vie à peu près normale. Sauf depuis environ 2012 où lorsque avec mon 1 er compagnon, l'épreuve de se montrer ou mettre un maillot était très dure (mes poils se situent sur tout le corps tout le visage compris, c'est surtout du duvet foncé que l'on voit bien au soleil) depuis tout ce temps je n'ai pas remis un seul maillot. Depuis plusieurs mois maintenant ils sont redevenus une obsession :cry: . Je ne vois qu'eux même ceux de mes bras sont redevenus complexants.. je me sens encore plus mal dans ma peau que je ne l'ai jamais été... Je suis malheureusement issu d'une famille de "poilu" mais en tant que fille je suis celle qui en souffre le plus. Cette année, j'ai décidé de commencer à prendre en main ce soucis. J'ai pris rdv avec la gynéco (je prends la pilule) et je vais commencer à en parler, ce sera la 1ere personne à qui je vais prendre du courage où je peux pour en parler, faire un point sur mes hormones etc
Pour le ventre j'ai testé un jour de raser une petite partie (Les filles même si c'est dur retenez vous de tout raser après moqueries, surtout si vous n'avez qu'un duvet, ou qu'une petite partie pour essayer, car je vous garantis que c'est pire et qu'ils repoussent bien dru et noir!)
Mais je pense essayer la décoloration pour le visage, le ventre, et voir ce que ça donne (suffit de trouver quel decolo maintenant) ! Sinon je rase/épile la moustache, jambes cuisse partie intime aisselles, les mains les pieds.... pour le reste je ne sors plus trop et n'ose plus parler trop près aux gens (Je suis vendeuse) car j'ai l'impression qu'ils ne voient que ça bien que j'ai déjà vu des jeunes femmes avec des poils visibles qui assumaient parfaitement ou n'y touchaient pas, mais sur les autres c'est toujours mieux et normal que sur nous même.... j'espère pouvoir un jour vivre normalement et rêve souvent d'être imberbe/ou comme les autres. Voilà !

Lmzi

Message » 21 avril 2020, 14:22

Ça me rassure de savoir que je ne suis pas la seule dans cette galère. J’ai des poils de type duvet sur tout le corps vraiment tout le corps (seins, ventre, aisselles, pieds, dos, bras, avant bras, épaules et j’en passe). J’en souffre depuis mes 11 ans. J’ai 21 ans aujourd’hui.
Avant ça ne me dérangeait pas vraiment, j’assumais mes poils mais là ça devient de plus en plus dur. Je m’épilais la moustache chaque semaine. Ma mère en avait marre car, bien sur, c’est un sacré budget si on compte le total sur une année. Elle m’a donc emmené à un centre d’épilation à la lumière pulsée. C’est là que ma vie a basculé à tout jamais. Tout s’est effondré pour moi. En effet, le centre proposait un forfait illimité à 300€ d’épilation à la lumière pulsée. Ça paraissait alléchant comme offre MAIS ce que je ne savais pas c’est que ce traitement nécessitait l’utilisation du rasoir. Au départ, j’étais partie sur un traitement de la zone « moustache uniquement » mais la dame qui me faisait le traitement a proposé d’enlever les poils très fins que j’avais au cou, au menton et aux joues sans ajouter de frais supplémentaires. Je trouvais ça super en ayant l’espoir d’avoir enfin un visage doux et sans aucun poil. MAIS ça n’a fait qu’empirer et je pense que l’utilisation du rasoir en est la cause.
Au bout de trois séances les poils fins invisibles que j’avais au cou se sont transformés en barbe aux poils drus et épais immondes dégoûtants. Complètement paniquée, j’ai arrêté toute de suite le traitement et je suis allé voir une dermato qui a proposé un traitement laser mais vu que j’avais de l’acné aux joues, elle a demandé que je prenne le traitement anti-acné Curacne avant de faire le traitement laser. Ça a empiré les choses. Les poils repoussaient plus drus et plus longs après chaque épilation à la cire.

Aujourd’hui je fais un traitement d’épilation électrique, j’en suis à ma 12 ème séance de 30 minutes. Pour l’instant la repousse est plus lente (2 semaines au lieu d’1 semaine) mais les poils sont tout aussi drus. J’espère que ça va fonctionner.

Liv

Message » 21 avril 2020, 14:59

Ça fait toujours plaisir de voir ce genre de forum car on peut constater que l'on est pas seule !
J'ai lu tous les messages qui sont très intéressants et j'ai envie maintenant de vous raconter mon expérience et les connaissances que j'ai pu avoir sur ce sujet car je suis concernée.
Déjà j'aimerais revenir sur un point : quand on est atteint, comme moi, d'hirsutisme, il est vraiment nécessaire de consulter et d'être suivie par un endocrinologue et je vais vous expliquer pourquoi. L'hirsutisme est une pathologie hormonale (pas une maladie car il n'y a pas d'enjeux vitaux) mais c'est bel et bien une pathologie : c'est un dérèglement hormonal qui peut être lié à des taux anormaux de testostérones, androgènes, prolactine ou encore avoir le syndrome des ovaires polykystique SOPK (liste non exhaustive). En plus de l'hirsutisme, un dérèglement hormonal peut être facteur d'infertilité par exemple, c'est pourquoi il faut consulter un endocrinologue qui prescrira des bilans hormonaux (sanguins) ou scanner des ovaires. De plus, il n'y a aucune honte à être suivie par un endocrinologue... c'est son métier donc il en a vu passer avant vous !

Maintenant je vais passer à mon histoire. J'ai commencé par avoir une acnée hormonale moyenne à l'âge de 13 ans environ. Je consultais un dermatologue qui a décidé, quand j'avais 15 ans de me prescrire une pilule (jasminelle je crois). J'ai pris la pilule environ 2 mois (je ne voyais pas d'effets et à cet âge ce n'était pas ma priorité). A l'arrêt de cette pilule, des poils sont apparus : fesses et ventre surtout. Puis, quelques années plus tard, à l'âge de 18 ans (en terminale) j'ai commencé à avoir une forte pilosité sur des endroits décrits comme "non normaux" pour les femmes : seins, bas du dos, et visage (duvet très épais et blond foncé au niveau de la barbe entière et le cou). Ça empirait clairement et à 19 ans j'ai décidé de consulter un endocrinologue. Il m'a diagnostiqué l'hirsutisme, ce qui ne m'a pas surprise. Ceci étant dû à une hyper-androgénie. Il faut savoir qu'il était assez surpris car je ne suis pas en surpoids (c'est généralement plus fréquent chez les personnes "fortes") puisque je pesais 49kg pour 1m63. Mes résultats hormonaux démontraient surtout le Delta 4 et le DHEAS élevés mais dans la norme et la prolactine élevée et hors norme. Bizarrement, et je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas été traitée pour la prolactine. J'ai donc été traitée pour l'hyper-androgénie (delta 4 et DHEAS) : androcur et provames pendant 3 ans. J'ai eu quelques effets secondaires mais pas énormes non plus : baisse de la libido et pensées noires (la dépression n'était pas loin quand même). Malgré ces désagréments, et sachant que ce traitement n'est pas à prendre à la légère, j'ai fait le choix de le prendre car j'étais hyper complexée... Le traitement a très bien fonctionné pour moi : plus de poils en bas du dos ni aux seins, beaucoup moins au ventre et carrément moins sur le visage (plus rien du tout au cou, plus de duvet sur les mâchoires). Cependant, j'ai environ une dizaine de poils foncés et drus au menton que je continue d'enlever à la pince à épilée. J'ai oublié de mentionner que je m'épile les jambes à l'épilateur, les aisselles à la cire et sur les zones "non normales" à la pince à épilée.

A 22 ans (l'année dernière), mon endocrinologue me dit qu'il faut essayer d'arrêter le traitement (je l'ai pris pendant 3 ans) car au delà de 5 ans de traitement, un méningiome peut apparaître. Il m'a donc prescrit la pilule jasminelle. Je suis donc sous cette pilule depuis un an et je n'ai plus d'effets secondaires indésirables et en plus, ma pilosité n'a pas augmentée, quel soulagement !!! Je viens de refaire des tests sanguins : le delta 4 a à peine augmenté (mais j'ai 4 ans de plus donc c'est normal) et le DHEAS a carrément baissé. Je n'ai pas eu les résultats de la prolactine, je vais demander à mon médecin généraliste de me faire une prescription pour le contrôler dans quelques mois.
Aujourd'hui, j'ai quelques poils sur le menton que j'enlève à la pince à épilée mais je me sens beaucoup mieux et soulagée. Je revis ! Ça me rend triste de voir que certaines filles se coupent totalement de leur vie sociale à cause de ce problème... Ne découragez pas ! Pour vous redonner espoir, en plus de mon témoignage, je peux vous dire que cela fait 4 ans que je suis avec mon petit ami (j'ai d'ailleurs commencé à consulter un endocrinologue à cette période). Ne perdez pas espoir et surtout, cherchez la cause de votre hirsutisme !!!

Je vous partage cette histoire, mais je suis consciente que tout le monde n'aura pas les mêmes résultats que moi car chaque cas est différent. J'espère que vous pourrez traiter la cause de cette pathologie, car je sais à quel point elle est dévastatrice moralement.
Je vous souhaite à toutes le meilleur car je sais que le plus gros problème de l'hirsutisme c'est son impact sur le psychisme.

C.

Message » 21 avril 2020, 15:17

Je vois que cela touche finalement beaucoup de personnes ! Surtout en ces années où l'épilation intégrale est de mise...
Moi j'ai toujours eu du duvet léger, et depuis quelques mois (je dirais l'arrêt de la pilule), ce duvet est devenu plus foncé avec quelque poils noirs au niveau du menton et de la moustache (Yes je vais en avoir plus que mon homme imberbe.................).
Je n'ai pas réussi à comprendre quel spécialiste aller voir avec tous vos témoignages ? Un endocrinologue, ou un généraliste suffit ?
Ça coûte combien un rendez-vous chez un endocrinologue ? J'ai peur qu'il me prenne tout mes sous d'étudiante pour me dire que "c'est comme ça"
Courage les filles ! Je sais que ces poils font baisser votre moral et votre confiance en soi. Mais ce ne sont que des poils ! Vous êtes plus que ça, ça ne vous définie par pour autant, et si cela gêne certaines personnes, qu'elles aillent brûler plus loin ! Vous êtes belle ♥

Invité

Message » 21 avril 2020, 15:23

annabellle a écrit : Le prix qu'elle me fait est de 50 euros car je n'ai pas de problèmes hormonaux, si vous en avez c'est 25 euros la séance ! du coup elle me fait des prix sur le laser !
Ravie de savoir que tu as trouvé une solution je voulais savoir de quelle ville est ton dermato, moi je suis du pas de Calais et la séance à l'épilation électrique est à 80€ la demi heure ou 150€ l'heure chez un médecin esthétique, la seule que j'ai trouvé qui pratique épilation électrique c'est pas remboursé, je commence à la fin du mois pour le cou uniquement elle me recommande de faire le laser pour la lèvre supérieur et le menton parce que l'épilation électrique pourrai me laisser des marques à vie..... L'épilation laser est prévue donc pour lèvre sup menton bas dos et fesses.

DF

Message » 21 avril 2020, 15:51

J’ai à ce jour 24 ans, et je souffre tout autant que vous de pilosité excessive depuis mon adolescence..
A mes 13 ans, on me diagnostique un diabète de type 1 insulino-dependant. Gros chamboulement dans ma vie, et surtout dans mon corps.
Pendant 8 mois, je n’ai plus mes règles. Mes cheveux cessent de pousser et je prends exactement plus d’une trentaine de kilos.
A ce stade, ma pilosité était, disons, banale. Un simple duvet au dessus des lèvres me distinguaient des autres jeunes filles et étant portugaise, ce duvet était bien voyant sachant que mes je suis très brune.

Les années passent, mes règles réapparaissent mais sont complètement irrégulières et font toujours des apparitions surprises. J’étais capable de ne pas avoir de règles pendant 2 mois d’affilée puis quand je les avais, elles pouvaient perdurer pendant 3 semaines.
J’ai réussi à perdre les 30 kilos pris, mais je remarque que ma pilosité se développe, notamment sur le visage (joue, menton et cou). Je m’épile à la cire le duvet et disons que je le fais à peu près toutes les 2 semaines, sachant que ce qui est le plus dérangeant avec la pilosité, c’est la repousse car le poil est dur et noir !
J’en parle à ma gynécologue qui me dit mot pour mot que « c'est normal, vous êtes portugaises et disons que les femmes de votre pays ont une pilosité plus poussé que la nôtre ». Je note.

A l’âge de mes 19 ans, je consulte un autre médecin. Celle ci me prescrit l’androcur. Elle me conseille vivement d’avoir une alimentation bien équilibrée et de pratiquer une activité physique régulière afin de ne pas pâtir de certains effets secondaires dû médicaments.
C’est entre mes 19 et 21 ans (âge à laquelle j’ai cessé l’androcur) que ma pilosité s’estompe et que je me sens « revivre » ! Bien évidemment, j’épile toujours les poils à la cire mais ils se font plus rares, plus faibles, et mon portefeuille en est tout aussi heureux !

Mais voilà, à mes 21 ans le médecin me conseille de cesser l’androcur à cause de ses effets sur le long terme. J’arrête donc. Et pendant 1 an et demi, le résultat est toujours visible.

Puis arrive mes 23 ans. Soudainement, ma pilosité refait surface, petit à petit elle s’accroît.
Que ce soit au niveau des jambes, du maillot, des aisselles mais c’est surtout le visage qui me fait déprimer.
Mon portefeuille refait banqueroute, ma pince à épiler ne quitte jamais mon sac, et je passe mon temps à tenter de cacher ces maudits poils.. en vain !

Jusqu’à il y a presque un an. J’atterris à l’hôpital suite à des douleurs affreuses au niveau des ovaires.
Le même jour que j’ai appris que j’étais atteinte du SPOK (le syndrome des ovaires polykystiques), j’ai aussi appris ma grossesse. Car cela faisait presque 1 an que j’essayais de tomber enceinte, et que je commençais à me poser des questions.
Le médecin me dit clairement que ma grossesse est comme un « miracle » car nombreuses sont les femmes atteintes du spok et qui doivent prendre un traitement ou faire des injections in-vitro afin de tomber enceinte.

Je saute de joie, bien que mes poils se font persistants et de plus en plus présents. Les médecins m’expliquent que la grossesse a un rôle majeur sur les hormones et que donc, ma pilosité risque de décupler ! Bien sûr, en tant que femme, je tire la tronche mais je me concentre surtout sur ma grossesse !

Ma fille est née, je retrouve la ligne seulement 1 semaine après mon accouchement.
La gynécologue m’explique que mes poils vont fortement diminuer à présent, voir quasiment tomber.

Vous voulez savoir le verdict ? Ma fille a 3 mois, et je n’ai jamais eu autant de poils qu'au jour d’aujourd’hui.

Je suis obligé d’épiler les poils au dessus de mes lèvres tous les 2-3 jours, les poils de mes jambes, de mes aisselles et de mon maillot repoussent 1 semaine et demi après les avoir épilés, les poils de mon visage reviennent 1 semaine après les avoir épilés.

Certes je suis mère, et c’est la chose la plus merveilleuse au monde, mais d’un côté, j’ai perdu toute confiance en moi.. je ne trouve aucune solution à mon problème. Je refuse de faire le laser car j’ai une cousine qui l’a fait, qui a payé une fortune pour qu'au bout d’un an ses poils refassent surface et de manière encore plus tenace !

On m’a parlé de l’épilation électrolyse, qui au jour d’aujourd’hui serait la seule véritable épilation définitive. Mais je ne m’y connais pas, je ne connais personne qui l’ait encore fait dans mon entourage.

En attendant, je prends mon mal en patience, bien que cela soit dur à vivre en tant que femme.
J’espère tout simplement que ma fille ne vivra pas ce calvaire un jour plus tard !

Soyons fortes les filles. Peut-être qu’un jour, la solution à notre problème sera enfin dévoilé.

Anna3

Message » 21 avril 2020, 16:15

Je comprends l'ensemble des histoires vécues ici ayant à quelques détails près le même historique ...
Dans mon cas, léger dérèglement hormonal diagnostiqué.
Après des épilations quasi quotidiennes (menton compris ... à la pince à épiler... ce qui empire la situation mais ne rien faire entraîne les remarques de l'entourage ... c'est un atroce cercle vicieux), j'ai donc économisé afin de me payer le laser pour le corps. A 31 ans j'ai donc franchi le pas ... résultats appréciables dès le départ... plus besoin d'une épilation quotidienne. En revanche, c'est coûteux car il me faut beaucoup de séances pour m'en débarrasser. Aujourd'hui, c'est donc quasiment 2 ans de laser ... 1 séance tous les 2 mois ... cela fait 1 an et demi que je ne cherche pas à m'épiler entre deux séances... la repousse est aujourd'hui proche d'un duvet et je vois donc le bout du tunnel. Pour le visage, c'est une autre histoire. Seul le menton était concerné. La dermato a voulu faire du laser. Ce que j'ai fait durant 1 an. Ensuite, il m'a semblé qu'une repousse paradoxale existait sur des zones plus étendues du visage. J'ai donc stoppé le laser pour me tourner vers l'épilation électrique afin de ne pas me retrouver velue dans des zones qui n'avaient que du duvet quasi incolore. La aussi il faut être patiente mais les résultats sont vraiment là.
Pour moi, seuls le laser pour le corps et l'épilation électrique du visage permettent de résoudre enfin notre problème.
Le reste ( pince à épiler, rasoir, cire ... ) ne font qu'empirer notre cas sur la durée et nous devenons esclaves plusieurs heures par semaine pour un résultat éphémère, souvent négligé avec poils incarnés, boutons, rougeurs, racine noire des poils visibles sous la peau même lorsque l'épilation est récente...
C'est donc bien malheureux que cela soit si onéreux... 250 euros la séance corps laser et 50 euros la séance épilation électrique... C'est cher je suis bien d'accord mais la qualité de vie que cela apporte dans notre cas est tout sauf un luxe ... on respire enfin ... s'épiler quotidiennement sous peine de remarques en société était de l'esclavage ...
Je vous souhaite de pouvoir accéder au laser et à l'épilation électrique...
Beaucoup de courage à vous.

Invité

Message » 21 avril 2020, 17:14

Je témoigne aujourd'hui parce que je suis en stress total ! J'ai constaté depuis 3 mois, une augmentation de mon acné, cheveux gras, peau grasse et augmentation de ma pilosité. J'ai 32 ans. J'ai toujours eu du duvet mais là limite une moustache, poils longs qui commencent à recouvrir ma lèvre. J'ai été des années sous pilule. D'abord générique de Diane 35 puis jasmine puis Triafemi. Il y a 1 an et demi j'ai décidé de mettre un stérilet en cuivre. Douleurs horribles ces derniers temps au moment des menstruations. Suspicion d'endométriose. Rdv chez le gynécologue. Je reprends Triafemi le mois prochain pour l'acné. Pour ma pilosité il m'oriente vers un endocrinologue. Je n'ai pas une pilosité excessive encore mais j'ai rapidement vu l'augmentation de la pilosité. J'espère surtout que le spécialiste me prendra au sérieux et me fera les examens nécessaires. J'ai rendez vous le 30. Je suis claire de peau donc l'épilation j'ai peur que ça me fasse des poils noirs et le laser ça ne risque de ne pas prendre.

Invité

Message » 30 avril 2020, 16:09

Je publie aujourd'hui afin d'expliquer mon cas et avoir des témoignages, conseils, de l'aide.
J'ai consulté un gynéco à cause de mon excès de poils sur tout le corps et le visage, ainsi qu'une absence de règle sur de long mois (+ de 6 mois parfois). Elle m'a prescrit une écho + un bilan hormonal qui a révélé des taux de testostérone, de prolactine et de sulfate de DHEA élevé ainsi que des microkystes sur les ovaires (des follicules pour être exact...), la maladie dont je souffre est le SOPK. J'ai par ailleurs remarqué que mon front se dégarnissait légèrement et que au fil des années mes cheveux devenaient de plus en plus fins et clairsemés à certains endroits :cry:

La gynéco m'a prescrit la pilule Triafemi et m'a dit que j'en verrais les effets d'ici 3 à 6 mois. Cependant, je refuse de prendre la pilule car j'en crains les conséquences qui ne peuvent être que négatives sur le long terme à mon avis. Je me suis donc renseignée et je me suis tournée vers des traitements naturels correspondants à mes symptômes, afin de réguler mes taux hormonaux qui me cause tant de malheurs...

Le but principal étant de réduire ma testostérone qui est du double que ce qu'elle doit être :

- J'ai donc commencé une cure depuis 19 jours de palmier nain, j'en prends 4 gélules par jour
- et je complète avec du gattilier, car je souffre d’aménorrhées c'est à dire que je n'ai pas mes règles pendant un certain temps, j'en prends 2 gélules par jour.
*Le palmier nain / Saw palmetto en anglais agirait comme anti-androgène et réduirait l'alopécie, l'acné et les poils sur le visage (hirsutisme). Le gattilier est reconnu pour réduire la prolactine, la testostérone, réduit les androgènes en général, augmenter la LH, augmenter la progestérone (souvent basse chez les OPK) donc parfait pour mon profil !


Du coup, cela fait 19 jours que j'ai commencé ce traitement naturel mais je ne vois pas d'amélioration. Toujours autant de poils au visage (au niveau du menton, du cou et de la mâchoire) et au corps (fesses, jambes, bas du ventre, pieds, avant-bras, etc.). Je n'ai toujours pas de règles depuis 3 mois.
J'aimerais savoir si d'autres femmes sont dans le même cas que moi, si elles ont trouvé des solutions à ces symptômes invivables (autre que la pilule).
Combien de temps faut-il attendre pour avoir des résultats ?
Est-ce que d'autres femmes ont essayé ces compléments à base de plante ou même d'autres et ont eu des résultats (ou pas) ?
J'aimerais vraiment avoir vos expériences !

En vous remerciant !

Ingri66

Message » 5 mai 2020, 14:15

Je suis contente de savoir que je ne suis pas la seule..

Au début ça ne me dérangeait pas vraiment, j'avais quelques poils dans le cou, sur les pattes..

Maintenant c'est bien pire, au cou j'en ai plein.., les pattes toujours pareil.. J'en ai sur le menton..
Je ne sais plus quoi faire..
J'ai un copain, et j'ai peur de lui en parler par peur qu'il parte..
Je regarde que des trucs anti repousse de poils tous les jours, je regarde, je passe des heures et des heures à chercher un remède miracle...

Je n'ai pas les moyen d'aller chez une esthéticienne, ni d'aller faire des séances de laser..

J'ai bientôt 22 ans et ça me pourrit la vie..

Invité

Message » 6 juin 2020, 21:58

Comme vous toutes je cherche une solution pour me débarrasser de ces poils qui me gâchent la vie, j'ai 35 ans et j'ai de l'hirsutisme idiopathique (il porte bien son nom celui-là 😅) depuis l'âge de 20 ans pas de problème de santé, c'est juste génétique apparemment ... après ma grossesse il y a 2 ans cela s'est empiré à ma grande surprise. Avant ça, c'était "modéré ", j'avais appris à vivre avec, à camoufler, épiler à également mentir pour dissimuler ...
Bref, est ce quelqu'un a essayé la réglisse ? Le houblon ? Je bois de la menthe tous les jours et je ne vois pas grand résultat, (un miracle ? ) j'ai essayé en huile essentielle (menthe poivrée) il paraît qu'il faut de la menthe verte ? j'ai essayé le flocon d'avoine aussi il paraît que ça marche mais la dose ? ... je suis au fond du gouffre, je fais des crises d'angoisses de peur que ça continue à s'empirer ...et j'ai très peur pour ma fille qui est magnifique ! Je me bats tous les jours contre moi même pour être heureuse et ne pas m'attirer du stress en plus mais j'ai toujours cette glace ou ce corps qui me rappelle à l'ordre ... je fais de l'ipl (lumière pulsée) avec un appareil maison le prix aujourd'hui est abordable et faut être patiente ! Courage à vous toutes !

Invité

Message » 18 octobre 2022, 20:52

prss a écrit : J'ai donc regardé en homéopathie car c'est naturel, j'ai trouvé un traitement du DHA-S en 15 CH, 5 granules par jour pendant 2 mois. Je vais essayé. J'ai commencé aujourd'hui.
Je ne sais pas si tu verras mon message mais peux tu nous dire si ton traitement homéopathique pour diminuer l'hirsutisme a fonctionné sur toi ? ça m'intéresse d'avoir un retour là dessus car je suis actuellement désespérément à la recherche d'une méthode plus naturelle que la prise d'une pilule. Bon courage à toutes.

Joelle 77

Message » 20 juin 2023, 14:17

Vous devez consulter un médecin généraliste qui vous fera une lettre pour une consultation avec un endocrinologue et un dermatologue. La plupart du temps c'est hormonal et il n'est pas toujours facile de solutionner les cas d'hirsutisme (désolée). L'endocrino va essayer d'amener un équilibre dans vos hormones, le dermato va sans doute vous proposer des séances d'épilation laser. Le chemin est long, il faut être bien accompagnée, voir se faire accompagner d'une psychologue. Je suis diabétique par ailleurs. Bon courage à toutes.

Anne (Mulhouse)

Message » 10 avril 2025, 16:25

C'est un combiné entre dermatologue et endocrinologue qu'il vous faut consulter. Au moins pour bilan hormonal complet puis pour connaitre les solutions de traitement. Malheureusement c'est souvent un passage par l'épilation définitive qui s'impose. C'est long et fastidieux. Chaque cas est différent, ce qui fonctionne pour les unes ne fonctionnera pas forcément pour les autres. Bon courage.

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